Algérie

La copie de Djerad soumise aujourd'hui au Conseil des ministres


Après avoir été adopté, hier, en réunion du gouvernement, le plan d'action de l'Exécutif va être examiné, aujourd'hui, lors d'une réunion extraordinaire du Conseil des ministres, annonce la présidence de la République. Selon un communiqué des services du Premier ministre, "le document finalisé, qui sera présenté pour examen à M. le président de la République a donné lieu à une dernière lecture, ainsi qu'à des propositions émanant de certains départements ministériels pour les parties qui les concernent".Le communiqué ajoutera que le Premier ministre a indiqué que le plan d'action du gouvernement "ne constitue pas un plan détaillé dans lequel seraient énumérées toutes les actions à venir des secteurs, avec des objectifs quantitatifs et un échéancier de réalisation". Il estimera plus "indiqué de le considérer comme point d'ancrage d'une méthode pour le gouvernement dans son approche visant à assurer la prise en charge des besoins de développement du pays, dans leurs différents volets".
M. Djerad a appelé "l'ensemble des départements ministériels à ?uvrer à affiner les politiques et les programmes à mettre en place en les déclinant, dans le détail, sur leurs feuilles de route respectives qui seront établies après l'adoption du plan d'action par les deux Chambres du Parlement". Sans entrer dans le détail, le communiqué des services d'Abdelaziz Djerad s'est surtout référé aux dernières directives du chef de l'Etat portant sur des sujets divers.
Outre la thématique liée aux accidents de la circulation, le Premier ministre a appelé ses collègues du gouvernement "à la prise en charge des besoins et attentes urgentes des populations, notamment celles vivant dans les régions reculées ou enclavées du territoire national et ce, dans le sens d'une plus grande efficacité de l'action gouvernementale".
Par ailleurs, Abdelaziz Djerad a indiqué que le gouvernement "veillera à initier des actions urgentes pour faire face à des situations de dysfonctionnements des services publics, à l'instar de la solidarité de proximité, des urgences médicales et des services de maternité".
Alors qu'il a été désigné en janvier dernier, le gouvernement a tardé à entériner son plan d'action. Pourtant, la présentation de celui-ci devant les deux Chambres du Parlement est une obligation constitutionnelle. Le gouvernement, nouvellement désigné, est dans l'obligation de s'y conformer.
Sur le plan politique, peu de choses ont été dites. Puisque le gros du chantier lancé par le chef de l'Etat a trait à la révision de la Constitution qui sera suivie des révisions d'autres lois, notamment la loi électorale et celle sur les partis politiques. Ces opérations seront sanctionnées par la tenue d'élections législatives et locales vers la fin de l'année.
Les autorités comptent également conférer un statut de média aux sites électroniques qui satisferont à des conditions qu'il reste à fixer pour "réguler" le marché de la publicité publique. Mais pour l'instant, les autorités n'ont pas annoncé la révision de la loi sur la publicité, maintenant, de fait, monopole de l'Anep. Il en est de même pour les chaînes de télévision "privées" qui travaillent toujours dans l'anarchie.

Ali Boukhlef
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