Algérie

La COP 23 enregistre encore un camouflet



La COP 23 enregistre encore un camouflet
Encore une fois, les Etats-Unis considérés comme étant parmi les principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre, n'ont rien apporté de nouveau à leurs positions d'ignorer les efforts faits par la communauté internationale pour réduire les causes responsables du réchauffement climatique.Cette année, les Etats-Unis après avoir confirmé l'annonce faite par Donald Trump de leur retrait de l'accord dégagé par la COP 21 tenue à Paris, ont adopté une position de neutralité sur ce qui pourrait émaner de la conférence de Bonn, autrement dit, ils sont toujours contre toute résolution qui interdirait ou limiterait les utilisations des énergies fossiles. L'Allemagne, le troisième plus gros pollueur de la planète, en raison de l'emploi par ses centrales électriques de quantité astronomique de charbon, a joué le jeu comme nation prenante du projet, mais sans trop s'aventurer à accélérer le processus de limitation, ou de remplacement des énergies fossiles par des énergies renouvelables, seules capables présentement à assurer une transition sans trop perturber la croissance économique des pays qui retiendront cette formule, quoique un peu plus onéreuse, en raison des indispensables investissements qu'ils exigent, et des difficultés de stockage. Pour l'instant, les différentes délégations se limitent à faire des v?ux pieux tout en s'observant sur la réalité des projections technologiques proposées dans le domaine commercial. Les dégâts environnementaux ne sont pas prêts à se réduire au regard des faramineux investissements qui sont placés dans la recherche, l'exploitation et la commercialisation des énergies tels le gaz et le pétrole de schiste. Les politiciens des différents pays sensibles aux catastrophes annoncées par les scientifiques, semblent ne pas détenir le pouvoir de diminuer les émissions des gaz à effet de serre, pour minimiser le réchauffement de la planète. Cette décision appartient malheureusement à des acteurs qui ne participent pas aux conférences programmées par les Nations unies. Ce qui s'est passé cette année à Bonn avec l'octroi de la présidence de la conférence sur le Climat aux Îles Fidji n'est qu'un symbole porté en direction de l'opinion publique internationale pour atténuer les contradictions des principales puissances économiques dans le traitement de délicat dossier. La disparition des îles du Pacifique, de l'océan Indien ou de l'Atlantique n'émouvra au mieux ces hommes qui ont le pouvoir de faire changer la dynamique effrénée de la course à la croissance. La triste mine affichée par Nicolas Hulot, lors de son point de presse, résume parfaitement l'ambiance reflétant un patent échec de cette rencontre dont le constat se limite à enregistrer «les blocages», et les dégagements de responsabilité sur les dommages que cause une nature excédée par la folie humaine. Ni les ouragans, ni la sécheresse, ni les inondations, ni la remontée des eaux au niveau des mers et des océans, ni la disparition des glaciers, ni l'obstruction climatique imputable au rendement de l'agriculture n'accélérerons les initiatives politiques, et les stratégies économiques comme le souhaitent les écologistes. Une catastrophe majeure serait à même de faire peut être changer les mentalités.


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