La coopération algéro-française a été «redynamisée et refondée» à l'issue du forum de partenariat qui s'est déroulé, lundi et mardi, à Alger avec la participation de quelques 700 entreprises des deux pays, relèvent unanimes les participants.
Le secrétaire d'Etat français au Commerce extérieur, Pierre Lellouche, a ainsi indiqué que les relations entre l'Algérie et la France sont appelées à devenir «un modèle de codéveloppement». «La France et l'Europe se doivent de faire du transfert de savoir-faire et de technologies pour contribuer au développement des pays du Sud. Il faut que la relation entre la France et l'Algérie devienne un modèle pilote du codéveloppement», a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse commune avec le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, et l'ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin. «Nous (Algérie et France) sommes en train de passer à une autre époque, celle du partenariat et du codéveloppement basé sur le transfert de technologie et de savoir-faire», a-t-il ajouté, à une question sur le transfert de technologie que les entreprises françaises devraient opérer au profit de leurs partenaires algériens. M. Raffarin a affirmé de son côté que son pays «est prêt à contribuer au développement de l'Algérie, à la réussite de son ambitieuse politique visant la construction d'une économie productive, hors hydrocarbures». A une question sur les résultats obtenus par le comité qu'il copréside avec M. Benmeradi pour faire aboutir de grands dossiers de coopération, M. Raffarin a souligné que douze dossiers ont été choisis par un comité de suivi algéro-français lors de sa mise en place en septembre 2010. Sur ces douze dossiers, dix ont été scellés avec la levée des différends relatifs à l'agrément de la Chambre de commerce et d'industrie française en Algérie, et pour la reprise du chantier de réalisation du métro. L'assureur Macif, Cristal-Union, Alstom, Bretagne international, Sanofi, Axa et Saint Gobin ont donné lieu à des accords. Il reste seulement, selon M. Raffarin, deux dossiers à régler à moyen terme : le projet Renault qui porte sur l'implantation d'une usine de construction en Algérie de 150 000 véhicules/an, et celui de Total-Sonatrach pour la construction d'une usine de vapocraquage. M. Benmeradi a indiqué que tous les projets de partenariat avec la France comprennent des centres de formation dans le but d'assurer un transfert de savoir-faire. A une question sur le partenariat Lafarge-GICA dans l'industrie du ciment, le ministre a souligné que «globalement, il n'y a aucun obstacle devant ce dossier et les deux firmes vont commencer à appliquer leur plan de développement». M. Benmeradi a tenu à préciser que la privatisation de la société nationale Alver a été décidée en 2007, donc avant la règle des «51/49%» de la loi de finances 2009. Il a affirmé, par ailleurs, que le métro d'Alger sera «très probablement» livré le 31 octobre après que les problèmes qui entravaient les travaux de réalisation ont été réglés.
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Posté Le : 27/09/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R E
Source : www.lnr-dz.com