La coopération algéro-américaine, une « véritable success-story »

L'Algérie a réussi à s'imposer face à ses concurrents régionaux dans divers secteurs, augmentant par conséquent ses parts de marché, sa compétitivité, se modernise et s'ouvre progressivement au monde extérieur. Son emplacement géographique stratégique avec l'Europe et l'Afrique attire l'attention des investisseurs étrangers, notamment, russes, chinois, européens, mais aussi américains qui cherchent à renforcer la présence de leurs produits et de leurs entreprises sur le marché africain, longtemps marginalisé. La conjoncture internationale actuelle rappelle aux Etats-Unis l'importance de se rapprocher davantage de l'Algérie et bâtir un partenariat stratégique.Lors de sa visite de travail effectuée à Washington, ces derniers jours, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, à la demande du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné, lors de sa rencontre avec des opérateurs économiques ainsi que des hommes d'affaires américains, membres du Conseil d'Affaires algéro-américain, la nécessité de maintenir le dynamisme des relations bilatérales entre les deux pays et d'investir davantage dans le renforcement de la coopération économique dans divers domaines. « Investir en Algérie est synonyme d'avenir prometteur dans un pays qui assure toutes les conditions de réussite, en sa qualité de partenaire fiable », a-t-il déclaré.
Il a qualifié dans son allocution le partenariat économique unissant l'Algérie et les Etats-Unis d'une « véritable success-story » qui s'est développé au fil des quarante dernières années, estimant, dans ce sens, que « le partenariat entre les deux pays étant principalement axé sur le domaine de l'énergie qui attire 90% des investissements américains ». « La coopération algéro-américaine en la matière s'annonce prometteuse au vu des réserves de gaz naturel et d'énormes potentialités en termes d'énergies renouvelables que recèle l'Algérie, d'une part, et du fait que les Etats-Unis représentent une puissance technologique et économique, d'autre part », a-t-il ajouté. Selon lui, la coopération bilatérale devrait franchir de nouveau cap, plaidant pour l'élargissement des relations économiques à de nouveaux domaines ainsi que les perspectives prometteurs pour atteindre les objectifs communs fixés par les hautes autorités des deux pays.
Il faut « ouvrir de nouvelles perspectives à la coopération bilatérale, notamment en ce qui concerne l'exploitation des ressources dont dispose notre pays à l'instar de l'acier, du zinc, du phosphate et d'autres ressources rares », a-t-il déclaré, appelant ainsi les investisseurs américains à investir dans le secteur minier en pleine croissance et transformation en Algérie. Le pays a déjà conclu d'importants accords avec des groupements chinois, mais il cherche à accélérer la recherche et le développement de cette industrie minière et exploiter les terres rares et critiques que recèle le pays.
Il a, également, évoqué, les progrès réalisés dans le secteur agricole en pleine expansion et croissance en Algérie, mais qui nécessite, également, d'importants investissements pour soutenir son développement, sa modernisation et faire face aux aléas climatiques. « Le secteur de l'Agriculture constituait une opportunité pas encore exploitée pour les investisseurs, notamment dans le Sud du pays, d'autant que l'Etat algérien entend assurer 3 millions d'hectares pour tout investissement d'envergure », a-t-il souligné invitant « les hommes d'affaires américains à investir dans les techniques agricoles modernes, les systèmes d'irrigation, les infrastructures de l'agro-industrie et les technologies des données et de la santé ».