Algérie

La coopération agricole s'intensifie entre l'Algérie et l'Italie Des discussions entamées à Rome



La coopération agricole s'intensifie entre l'Algérie et l'Italie Des discussions entamées à Rome
L'ambassadeur d'Algérie à Rome, son excellence Rachid Marif, s'est entretenu, récemment, avec Domenico Giorgio, le nouveau directeur central des pays de la Méditerranée et du Moyen-Orient. Les deux hommes ont passé en revue l'état d'avancement de la coopération bilatérale entre les deux pays amis, dans le secteur de l'agriculture notamment. Cet entretien a permis, selon le site de l'ambassade d'Algérie à Rome, à l'ambassadeur d'Algérie à Rome d'évoquer avec son interlocuteur l'état d'avancement des relations bilatérales, le projet d'échanges de visites ministérielles dans les domaines de l'agriculture et de la pêche ainsi que les voies et moyens pour développer la coopération bilatérale dans le domaine de la jeunesse et des sports.
Les deux interlocuteurs ont également abordé d'autres questions comme les prochaines échéances prévues dans le cadre du groupe 5+5 rassemblant dix pays, à savoir l'Espagne, Allemagne, France, Italie, Malte, Algérie, Lybie, Maroc, Mauritanie et Tunisie.
Il est à noter que la mission diplomatique italienne à Alger travaille, inlassablement, pour la promotion des relations et échanges entre les deux pays, surtout dans le domaine de l'agriculture. D'ailleurs des journées italiennes ont été organisées en octobre 2010 à Annaba et où l'ambassadeur d'Italie à Alger, Giampaolo Cantini, a présenté les grandes lignes de la coopération et du partenariat entre les deux pays dans ce domaine stratégique pour l'Algérie. Il était question, entre autres, de créer un schéma pour la certification des plantes à fruits, sachant que les agriculteurs transalpins possèdent une grande expérience et une expertise avancée en matière d'arboriculture et de la culture du blé. L'Italie exporte d'ailleurs d'importantes quantités de farine en Algérie. C'est ainsi que la coopération s'intensifie, ces derniers mois, dans divers domaines de la vie économique et commerciale entre les deux pays de la Méditerranée.



On croit rêver quand on entend proclamer que c’est l’Italie qui va sauver l’agriculture algérienne, notamment en ce qui concerne le verger et les céréales ! Des agronomes français infatigables et particulièrement brillants ont travaillé dans ce pays pour laisser en 1962 une agriculture qui certes pouvait faire des progrès mais qui représentait un modèle pour les pays en développement Le dry-farming repris par les américains, c’est là bas qu’il a été mis au point. La culture du blé dur : triticum durum, et la sélection de variétés adaptées c’est là bas que ça a été développé ! Le Professeur LAUMONT infatigable chercheur a travaillé toute sa vie sur ces sujets, et sur bien d’autres, la luzerne, les lentilles etc. La lutte antiacridienne, c’est là bas qu’elle a été mise au point ! Pas un nuage de sauterelles ne se levait en Afrique du Nord et dans, le Sahel sans que le professeur PASQUIER et son adjoint Pierre PIGUET n’en soient informés et ne prennent les dispositions voulues. Les plus beaux vergers d’agrumes, c’est là bas qu’ils se sont développés dans la Mitidja ! Le digesteur, permettant la récupération du gaz de fumier et que nous, avons de la peine à développer chez nous soixante ans après, c’est là bas qu’il a été mis au point par les Professeurs DUCELLIER et ISMAN ! Rien, rien, rien, il ne reste rien de ce qui avait été développé dans tous le pays après avoir été mis au point à MAISON-CARRÉE près d’ALGER dans cette merveilleuse École Nationale d’Agriculture, seule Grande École française outremer, et qui abritait des centres de recherche agronomique prestigieux. On ne peut que souhaiter bonne chance aux Italiens, mais ils auront sans doute du mal à mettre en place ce que les Algériens ont refusé que nous-mêmes mettions en place, et qu’ils viennent en masse chercher chez nous après nous avoir foutus dehors !
Jean-Pierre CANOT - Retraité - BERGERAC, Algérie

07/03/2011 - 12193

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