La convention FAF-LFP enfin signée

Le bureau fédéral (BF) de la Fédération algérienne de football (FAF) a tenu hier, au Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa, sa réunion statutaire mensuelle.Plusieurs points étaient à l'ordre du jour, même si le plus notable a été la signature de la convention FAF-LFP. En effet, ayant fait couler beaucoup d'encre ces dernières semaines, la fameuse convention donnant à la Ligue de football professionnel (LFP) la délégation de gestion du championnat des deux Ligues professionnelles a été paraphée lors de ce BF.
Il est à rappeler que l'instance fédérale avait mis fin, au début de l'année, à cette convention, ce qui avait conduit au départ de l'ancien président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, et des membres de son bureau.
Abdelkrim Medouar a été élu nouveau président de la Ligue en juin dernier, soit depuis plus de cinq mois, sans pour autant que la convention ait été signée.
Mais la dernière polémique née à ce sujet, notamment après la sortie médiatique du patron de la JS Kabylie, Cherif Mellal, qui a considéré que la LFP gère illégalement les championnats professionnels, menaçant même de le dénoncer à la FIFA, semble avoir poussé la LFP et la FAF à la signature de cette fameuse convention.
Par ailleurs, le BF a décidé d'opérer des changements dans le calendrier du championnat et la trêve hivernale, en raison notamment des engagements de la sélection nationale des locaux, le mois prochain, avec le match amical programmé face au Qatar.
Ainsi, les 32es de finale de la coupe d'Algérie auront lieu les 28 et 29 décembre, alors qu'initialement ce tour était programmé pour les 17 et 18 du même mois. Le début de la phase retour a été par conséquent décalé aux 4 et 5 janvier 2019.
D'autre points étaient à l'ordre du jour de ce BF, notamment la possibilité de rendre au CR Belouizdad les trois points défalqués en début de saison, ainsi que la proposition de la LFP de porter le nombre des licences hivernales à cinq au lieu de trois. Des questions qui étaient toujours en débat au moment où nous mettions sous presse.