Algérie

La contrefaçon n'épargne aucun secteur


«Aucun secteur n'est aujourd'hui épargné par la contrefaçon.» C'est en présence de Tarek Selloum, représentant du ministère du Commerce, sous le parrainage duquel s'est tenue, hier, à Alger, la première journée des Cinquièmes journées «Marque et contrefaçon». Ce sont pas moins de sept communications qui ont été présentées par divers responsables d'organismes économiques parmi lesquels nous citerons Mohamed Keddam, P-DG de l'Ianor (Institut algérien de normalisation), Sabah Cherfaoui, opticienne et vice-présidente du Snapoo (Syndicat national algérien des professionnels agréés de l'optique ophtalmique) ou encore Stéphane Leguay Inpi, coordinatrice et SG du Cnac (France) qui a contribué par visioconférence, à ces travaux... Organisé par RH International Communication, organe que préside Rachid Hassas, cette rencontre de deux jours, qui se tient sous la thématique «Contrefaçon ou le contre-pouvoir des marques» se veut une action, notamment contre cette pratique qui sévit dans des secteurs aussi sensibles que les médicaments et également les cosmétiques qui engendrent nombre de maladies cutanées, suite à des malversations coûteuses et souvent dangereuses. Dans ces secteurs économiques et de santé importants, l'objectif essentiel de lutte est de contrecarrer la fabrication de faux produits en protégeant l'environnement et l'économie nationale. Le secteur de la métrologie a été l'un des aspects importants développé à cette occasion, car intéressant la mesure, le poids, le volume et la qualité des produits algériens. L'accent a été mis sur le contrôle périodique des instruments de mesure et de pesage mais aussi sur des virées de «surveillance inopinée» effectuées par des brigades mixtes comprenant les organes de surveillance du secteur et des représentants du ministère du Commerce et des autorités locales. L'impact de la métrologie, science de la mesure, est de «mesurer, comparer, vérifier et évaluer» la conformité. Elle se vérifie dans la prévention des pertes économiques et humaines, par la qualification légale des instruments de mesure dont la durée de validité est limitée, et les prescriptions fixant essentiellement les caractéristiques générales, en fixant la marge d'erreurs «maximale» à atteindre pour ne pas nuire au consommateur. À cet effet, des sanctions peuvent être prononcées comme la perte du caractère légal des instruments de mesure. En ce qui concerne la santé, le contrôle contre la fraude est primordial et surtout impératif. Les pouvoirs publics doivent exiger les référentiels qui reposent sur trois critères: la qualité, l'efficacité et la sécurité, notamment pour les médicaments du secteur où règne un certain marasme au vu des produits dont l'origine est souvent inconnue et les laboratoires producteurs non mentionnés. 3 045 instruments de pesage ont été vérifiés en 2020, une opération lors de laquelle de nombreux cas de non-conformité ont été constatés aboutissant à un taux de 3,49% d'instruments refusés. Les travaux de la seconde journée auront lieu, aujourd'hui, à Alger.
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