Algérie

La contrebande, un phénomène dévastateur



La contrebande, un phénomène dévastateur
La contrebande continue de piller l'économie nationale et cause des préjudices financiers considérables. Outre les produits habituels que sont le carburant, les produits alimentaires, les cigarettes et le bétail, les contrebandiers ne semblent pas se contenter de cette seule marchandise et préfèrent passer à un autre cap en mêlant d'autres produits beaucoup plus attractifs et lucratifs.La contrebande continue de piller l'économie nationale et cause des préjudices financiers considérables. Outre les produits habituels que sont le carburant, les produits alimentaires, les cigarettes et le bétail, les contrebandiers ne semblent pas se contenter de cette seule marchandise et préfèrent passer à un autre cap en mêlant d'autres produits beaucoup plus attractifs et lucratifs.Selon le bilan des activités des gardes frontières de la Gendarmerie nationale pour le premier trimestre de l'année 2014, il a été enregistré la saisie de 12.488 kg de cannabis, soit 12,4 tonnes, et un lot importantd'armes et de munitions composé de huit pistolets mitrailleurs, deux fusils de chasse et 8818 cartouches de différentes calibres.Ce qui prouve des intentions des contrebandiers d'aujourd'hui, porté plus vers un trafic de grande échelle dont le but est d'attenter à la stabilité et la sécurité du pays. Parce que si une catégorie de ces bandes ne s'adonne à la contrebande que pour subvenir à ses besoins, d'autres par contre ont des visées criminelles.Mais grâce aux efforts des services de la Gendarmerie nationale et à la stratégie mise en place dans le cadre de la lutte contre la contrebande et le crime organisé, l'étau s'est un peu resserrer contre les contrebandiers, notamment au niveau du tracé frontalier où des unités spécialisées dotées d'importants moyens humains et matériels y sont postées. La preuve est donnée par la hausse des saisies enregistrées dans les trois premiers mois de cette année et du nombre des arrestations qui s'élève à 141 personnes.En outre, 380 personnes ont été arrêtées dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine qui fait des frontières sud son principal territoire de chasse Le bilan trimestriel de la GN a indiqué la saisie de 177 véhicules, 287.496 litres de carburants et plus de 170 tonnes de denrées alimentaires.On compte aussi la saisie de 669 quintaux de fer, 4676 kg de cuivre, 298 pièces détachées, 4274 équipements électroménagers et 45 kg de corail. Les effets vestimentaires font partie des produits préférés des contrebandiers et on compte à ce sujet la saisie de 29.673 unités.Concernant la saisie des monnaies, les gardes-frontières de la Gendarmerie nationale ont récupéré de grandes sommes d'argent. Plus de 1,2 million de DA, 15.000 francs africains et 11.590 dirhams marocains ainsi que des petites sommes en dollars américains et en euros. Il est à rappeler qu'en 2013, les services de la Gendarmerie nationale ont traité 4254 affaires de contrebande, ce qui représente 31% de la criminalité organisée.La valeur globale du trafic a été évaluée à 2 milliards de dinars. Quant aux arrestations, ces dernières sont en hausse de 15% par rapport à 2012 et on a compté en 2013 près de 2000 personnes arrêtées. Les wilayas les plus touchées par le phénomène sont toujours les mêmes, à savoir celles qui sont frontalières avec d'autres pays. Tlemcen vient en première position avec 1352 affaires, soit plus de 25% du nombre global, suivie de Tébessa avec 1089 affaires, de Souk-Ahras avec 629 affaires et El Tarf avec 356 affaires.Selon le bilan des activités des gardes frontières de la Gendarmerie nationale pour le premier trimestre de l'année 2014, il a été enregistré la saisie de 12.488 kg de cannabis, soit 12,4 tonnes, et un lot importantd'armes et de munitions composé de huit pistolets mitrailleurs, deux fusils de chasse et 8818 cartouches de différentes calibres.Ce qui prouve des intentions des contrebandiers d'aujourd'hui, porté plus vers un trafic de grande échelle dont le but est d'attenter à la stabilité et la sécurité du pays. Parce que si une catégorie de ces bandes ne s'adonne à la contrebande que pour subvenir à ses besoins, d'autres par contre ont des visées criminelles.Mais grâce aux efforts des services de la Gendarmerie nationale et à la stratégie mise en place dans le cadre de la lutte contre la contrebande et le crime organisé, l'étau s'est un peu resserrer contre les contrebandiers, notamment au niveau du tracé frontalier où des unités spécialisées dotées d'importants moyens humains et matériels y sont postées. La preuve est donnée par la hausse des saisies enregistrées dans les trois premiers mois de cette année et du nombre des arrestations qui s'élève à 141 personnes.En outre, 380 personnes ont été arrêtées dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine qui fait des frontières sud son principal territoire de chasse Le bilan trimestriel de la GN a indiqué la saisie de 177 véhicules, 287.496 litres de carburants et plus de 170 tonnes de denrées alimentaires.On compte aussi la saisie de 669 quintaux de fer, 4676 kg de cuivre, 298 pièces détachées, 4274 équipements électroménagers et 45 kg de corail. Les effets vestimentaires font partie des produits préférés des contrebandiers et on compte à ce sujet la saisie de 29.673 unités.Concernant la saisie des monnaies, les gardes-frontières de la Gendarmerie nationale ont récupéré de grandes sommes d'argent. Plus de 1,2 million de DA, 15.000 francs africains et 11.590 dirhams marocains ainsi que des petites sommes en dollars américains et en euros. Il est à rappeler qu'en 2013, les services de la Gendarmerie nationale ont traité 4254 affaires de contrebande, ce qui représente 31% de la criminalité organisée.La valeur globale du trafic a été évaluée à 2 milliards de dinars. Quant aux arrestations, ces dernières sont en hausse de 15% par rapport à 2012 et on a compté en 2013 près de 2000 personnes arrêtées. Les wilayas les plus touchées par le phénomène sont toujours les mêmes, à savoir celles qui sont frontalières avec d'autres pays. Tlemcen vient en première position avec 1352 affaires, soit plus de 25% du nombre global, suivie de Tébessa avec 1089 affaires, de Souk-Ahras avec 629 affaires et El Tarf avec 356 affaires.




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