La contre-correction qui n'en finit plus Département de pharmacie

L'affaire des dix étudiants ajournés de 4ème année pharmacie de l'université Sétif 1 fait toujours l'actualité du côté de la capitale des Hauts-Plateaux.
D'autant plus que leur problème n'est toujours pas résolu. Même si Rachid Hraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a, selon des sources dignes de foi, ordonné la semaine passée une contre-correction des copies des étudiants ajournés injustement. Celle-ci a été dans un premier temps effectuée à l'université de Constantine. Pour ne pas léser les étudiants contestataires et donner par là même, une certaine crédibilité à la décision du ministre, une autre correction a été par la suite confiée à des enseignants de Batna. L'opération qui devait se terminer dans un délai de 10 jours, n'est toujours pas bouclée, au grand dam des concernés et de leurs camarades qui continuent de boycotter les cours, et ce depuis le début de l'année universitaire.
Rappelons que l'ajournement arbitraire et les menaces proférées par les responsables du département à l'encontre de l'ensemble des grévistes qui attendent les décisions de la commission d'inspection dépêchée le 22 octobre par le ministère l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sont les principales causes de la crise qui secoue le département de pharmacie de la faculté de médecine où l'atmosphère de travail est délétère.
Notons par ailleurs qu'une grève de la faim a été observée pendant plus de 4 jours par les recalés qui n'abdiquent pas. D'autant plus qu'ils sont soutenus par presque tous leurs camarades de la faculté, qui n'a jamais connu un tel mouvement ébranlant une structure dans l'attente de ces changements de «têtes», attendus et promis.