S'attendant à un clivage de la société civile à la suite des tentatives de sape visant à affaiblir le mouvement citoyen, le pouvoir constate que ses man?uvres n'ont fait que renforcer la détermination de la contestation dans sa principale revendication pour le départ du système. Ce qui est démontré à travers les marches qui appellent à l'installation d'une "Dawla madania, machi âaskaria" (Etat civil, non militaire) et au refus du dialogue avec les symboles du pouvoir et de la îssaba (bande). Garder en détention une icône de la Révolution armée, en l'occurrence le moudjahid Bouregâa, et refuser de libérer les détenus d'opinion sont les autres facteurs d'exacerbation du mouvement populaire.Scandant des slogans hostiles à la feuille de route imposée par le pouvoir, la marche de ce 24e vendredi a, encore une fois, réitéré la revendication relative à la mesure tendant à la mise en place d'une période de transition devant déboucher à un changement du système en place.
Présents aussi à la marche pour supputer sa dynamique, des individus mus par des courants contraires constatent avec amertume et angoisse que le mouvement de contestation a gagné en maturité sans rien céder sur sa principale revendication : le départ d'un pouvoir prévaricateur.
Parmi les autres slogans scandés par la foule, la libération de l'expression libre des jeunes et la fin du pouvoir basé sur les clans et leur clientèle parmi les partis et les organisations satellites qui sont toujours aux commandes des rouages de l'Etat.
M. EL BEY
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Posté Le : 03/08/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : EL BEY M
Source : www.liberte-algerie.com