La construction des bateaux reprend à Zemmouri

Après des années de léthargie, le port de Zemmouri reprend ses activités, particulièrement dans le domaine de la construction et la réparation navales. Ce dynamisme est le fait de l'Unité de construction et réparation navales (Corenav), unique atelier encore en activité au port de Zemmouri, dont le propriétaire a fait cas de 12 commandes réceptionnées à ce jour pour la construction de bateaux de différents calibres. "A ce rythme, les demandes de construction navale atteindront la trentaine, durant cette année, contre une moyenne de 5 à 6 demandes/an enregistrées ces quatre dernières années", a-t-il observé.Parallèlement, M. Chaouch s'attend à recevoir plus d'une centaine de demandes en matière de réparation et maintenance navales, émanant de clients algériens et étrangers, notamment de Tunisie, a-t-il souligné, signalant la réception, à ce jour, de 70 demandes en la matière. Il a relevé l'enregistrement d'une dynamique similaire dans le secteur, durant les années 2005-2009, avant l'arrêt des programmes de soutien étatique et l'imposition d'un accord préalable à la réalisation des grands bateaux de pêche, suite à la saturation des quais d'accostage au niveau des ports, a-t-il ajouté pour expliquer la léthargie ayant gagné le secteur après cette période.L'investissement du créneau par les jeunes, ces dernières années, par le bais de l'ANSEJ, et la qualité des prestations, offertes à des prix très abordables, ont contribué à la relance du secteur, a-t-il encore estimé.La Corenav est une petite entreprise qui voit grand. Pour preuve elle a procédé à la mise en place d'un pont flottant pour l'accostage des bateaux, qui sont par la suite soulevés, en vue de leur réparation et entretien, à l'aide d'une grue d'une capacité de 150 tonnes.