Algérie

La Constitution sera-t-elle au menu '



La Constitution sera-t-elle au menu '
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, fera sa rentrée demain, à la faveur de la réunion du Conseil des ministres. Le chef de l'Etat, dont ce sera la première apparition depuis la commémoration des festivités du cinquante deuxième anniversaire de l'indépendance, le 5 juillet dernier, donnera ainsi le ton de ce que sera la rentrée politique et sociale.Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, fera sa rentrée demain, à la faveur de la réunion du Conseil des ministres. Le chef de l'Etat, dont ce sera la première apparition depuis la commémoration des festivités du cinquante deuxième anniversaire de l'indépendance, le 5 juillet dernier, donnera ainsi le ton de ce que sera la rentrée politique et sociale.Le gouvernement sera instruit de la démarche à suivre et des projets à réaliser. Selon ce qui a filtré dans la presse, cette réunion du Conseil des ministres aura a examiner une dizaine de projets de loi. Mais l'on s'interroge d'ores et déjà sur le plus important projet politique de la rentrée qui s'annonce : le projet de révision de la Constitution.Ce projet sera-t-il au menu de la réunion ' La question mérite d'être posée même si rien n'a filtré à ce sujet. Le projet de révision de la Constitution constitue le plus important chantier de ce début du quatrième mandat du president Bouteflika.En effet lors de sa prestation de serment après avoir remporté les élections présidentielles du 17 avril dernier, le président de la République s'est engagé dans son discours a réviser la Constitution, un vieux projet qu'i chérit depuis son accession à la plus haute marche du pouvoir en 1999.« C'est avec la volonté résolue de renforcer notre entente nationale et faire franchir de nouvelles étapes qualitatives à la démocratie, que je relancerai sous peu, le chantier des réformes politiques qui aboutira à une révision constitutionnelle consensuelle » a-t-il notamment indiqué. Mais depuis c'est le silence radio qui entoure le projet, même si l'on sait qu'il sera, selon toute vraisemblance, adopté avant la fin de l'année en cours.On ne sait pas, par contre, si cela se fera par la voie parlementaire ou par la voie référendaire. On ne sait pas non plus quels seront les grands axes de ce projet qui a fait couler beaucoup d'encre. Depuis que la commission présidée par= Azzouz Kerdoune a fini se travaux et remis le projet au chef de l'Etat, les spéculations vont bon train. Des spéculations qui portent notamment sur la nature du système politique algérien. Car, en effet, si le retour à deux mandats pour le président de la République est quasiment assuré, le flou entoure la question de la nature du système politique.Ce dernier sera-t-il présidentiel, parlementaire ou semi-présidentiel ' Les avis à ce propos sont divergents tant chaque formation politique y va de sa préférence. Toutefois il semble que la préférence est pour un système semi-présidentiel. Reste aussi l'inconnue sur la manière avec laquelle le projet en question sera adopté.Ainsi si les partis de la majorité dont notamment le FLN et le RND, sont restés quelque peu réservés et nuancés sur la question laissant le libre choix au chef de l'Etat de faire adopter le projet par voie référendaire ou parlementaire, il en est autrement des partis d'opposition qui, malgré leur opposition à la démarche du pouvoir, soutenaient ouvertement l'option du référendum.Pour l'opposition en effet un tel projet « doit nécessairement passer par l'aval du peuple ». Il semble que c'est cette derrière option qui a été retenue. En atteste le décret exécutif 14- 197 portant sur le virement de crédits au sein du budget de fonctionnement du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Une enveloppe financière d'un peu plus de 400 milliards de centimes sera consacrée au référendum, dont la date n'a pas encore étéLe gouvernement sera instruit de la démarche à suivre et des projets à réaliser. Selon ce qui a filtré dans la presse, cette réunion du Conseil des ministres aura a examiner une dizaine de projets de loi. Mais l'on s'interroge d'ores et déjà sur le plus important projet politique de la rentrée qui s'annonce : le projet de révision de la Constitution.Ce projet sera-t-il au menu de la réunion ' La question mérite d'être posée même si rien n'a filtré à ce sujet. Le projet de révision de la Constitution constitue le plus important chantier de ce début du quatrième mandat du president Bouteflika.En effet lors de sa prestation de serment après avoir remporté les élections présidentielles du 17 avril dernier, le président de la République s'est engagé dans son discours a réviser la Constitution, un vieux projet qu'i chérit depuis son accession à la plus haute marche du pouvoir en 1999.« C'est avec la volonté résolue de renforcer notre entente nationale et faire franchir de nouvelles étapes qualitatives à la démocratie, que je relancerai sous peu, le chantier des réformes politiques qui aboutira à une révision constitutionnelle consensuelle » a-t-il notamment indiqué. Mais depuis c'est le silence radio qui entoure le projet, même si l'on sait qu'il sera, selon toute vraisemblance, adopté avant la fin de l'année en cours.On ne sait pas, par contre, si cela se fera par la voie parlementaire ou par la voie référendaire. On ne sait pas non plus quels seront les grands axes de ce projet qui a fait couler beaucoup d'encre. Depuis que la commission présidée par= Azzouz Kerdoune a fini se travaux et remis le projet au chef de l'Etat, les spéculations vont bon train. Des spéculations qui portent notamment sur la nature du système politique algérien. Car, en effet, si le retour à deux mandats pour le président de la République est quasiment assuré, le flou entoure la question de la nature du système politique.Ce dernier sera-t-il présidentiel, parlementaire ou semi-présidentiel ' Les avis à ce propos sont divergents tant chaque formation politique y va de sa préférence. Toutefois il semble que la préférence est pour un système semi-présidentiel. Reste aussi l'inconnue sur la manière avec laquelle le projet en question sera adopté.Ainsi si les partis de la majorité dont notamment le FLN et le RND, sont restés quelque peu réservés et nuancés sur la question laissant le libre choix au chef de l'Etat de faire adopter le projet par voie référendaire ou parlementaire, il en est autrement des partis d'opposition qui, malgré leur opposition à la démarche du pouvoir, soutenaient ouvertement l'option du référendum.Pour l'opposition en effet un tel projet « doit nécessairement passer par l'aval du peuple ». Il semble que c'est cette derrière option qui a été retenue. En atteste le décret exécutif 14- 197 portant sur le virement de crédits au sein du budget de fonctionnement du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Une enveloppe financière d'un peu plus de 400 milliards de centimes sera consacrée au référendum, dont la date n'a pas encore été




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