Algérie

La Constitution amendée en faveur de la préservation de la paix, de la justice sociale et des droits de l'homme



La Constitution amendée en faveur de la préservation de la paix, de la justice sociale et des droits de l'homme
La Constitution amendée, le 7 février dernier, est en faveur de la préservation de la paix, de la justice sociale et du respect des droits de l'homme, a affirmé, hier, à Genève, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. « La Constitution amendée apporte des réponses, à travers des choix clairs, en faveur de la préservation de la paix, de la promotion de la justice sociale et des valeurs démocratiques, du respect des principes universels des droits de l'homme, de la réduction de la pauvreté et des inégalités ainsi que de la mise en place d'une économie compétitive et respectueuse de l'environnement », a souligné le ministre dans son intervention au segment de haut niveau de la 31e session ordinaire du Conseil des droits de l'homme des Nations unies. Le chef de la diplomatie algérienne a rappelé, à l'occasion, que la révision constitutionnelle « couronne un long processus de réformes engagé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika », qui ont permis, a-t-il précisé, « le renforcement de l'Etat de droit, l'approfondissement de la démocratie participative ainsi que la consolidation des libertés démocratiques ». Ce résultat s'illustre « à travers des avancées dans les domaines sensibles de l'information, des associations, de la représentation des femmes dans les instances élues, du régime électoral et de la gestion des collectivités locales », a expliqué le ministre. « Le dispositif législatif renforçant les droits de l'homme et les libertés démocratiques s'est enrichi en particulier par l'adoption d'une loi-cadre sur l'enfance, d'une loi criminalisant la violence faite aux femmes et d'amendements de substance du code de procédures pénales, baromètre du respect des libertés individuelles, renforçant notamment les droits du justiciable ainsi que la dépénalisation de l'acte de gestion », a-t-il ajouté. C'est dans ce contexte, a affirmé Lamamra, que la Constitution amendée est venue « conforter les acquis des réformes dans le cadre d'une démarche tendue vers la mise en ?uvre d'une gouvernance nationale démocratique et inclusive, en harmonie avec les évolutions et mutations multiples que connaît la société algérienne ». « Par leur ampleur autant que par leur portée pratique, les amendements apportés à la Constitution visent à traduire dans les faits une profonde détermination à prendre en charge les aspirations des Algériennes et des Algériens, et à construire une société apaisée, résultat d'une politique de paix et de réconciliation nationale, dans le respect des libertés et des lois de la République », a-t-il soutenu. En application du principe de séparation des pouvoirs, la Constitution enrichie, a-t-il dit, « consacre l'indépendance du juge et le met à l'abri de toute forme de pression de nature à influencer son libre arbitre », soulignant que cette protection « est également étendue, pour la première fois, à l'avocat qui voit son rôle constitutionnalisé avec le bénéfice de la garantie légale du libre exercice de sa profession ». Le nouveau texte de la loi fondamentale du pays a octroyé au Parlement des « prérogatives additionnelles », qui garantissent son indépendance, et « lui permettront, au moyen de nouveaux outils tels que les commissions d'enquête et les missions d'information, de jouer pleinement son rôle de contrôle de l'action du pouvoir exécutif ». A cet effet, le ministre a fait constater que l'opposition parlementaire « voit, elle aussi, ses droits davantage renforcés, notamment ceux relatifs à l'expression, aux réunions, au temps d'antenne dans les médias publics, au financement public, ainsi qu'à la saisine du Conseil constitutionnel », indiquant que dans le même esprit, la révision constitutionnelle prévoit la création d'une haute instance permanente indépendante de surveillance des élections. Par ailleurs, il a indiqué que l'Algérie, « terre d'islam », « poursuivra son action contre l'extrémisme et le terrorisme, à travers notamment la promotion des idéaux de tolérance et de respect d'autrui ainsi que par la satisfaction de tous les droits de l'homme, individuels et collectifs ». « Sous l'éclairage de la Constitution amendée et grâce à la constance des engagements pris par le président Abdelaziz Bouteflika, l'Algérie s'ouvre de nouvelles perspectives prometteuses de progrès et de stabilité, et consolide sa position de pays exportateur net de paix et de sécurité », a-t-il conclu.




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