La conférence d'Oran aura lieu les 22 et 23 février

Terminator est connu pour n'avoir jamais failli à ses engagements, il vient de le prouver encore une fois.La promesse qu'il avait faite lors de sa visite en Algérie en juin 2013 a été tenue : les 22 et 23 février devrait se tenir, à Oran, à l'initiative de R20, l'ONG de l'ancienne star d'Hollywood, Arnold Schwarzenegger, une grande conférence environnementale. Y sont attendus pas moins d'une quarantaine de ministres africains de l'Environnement, a annoncé, hier matin, l'ONG sur son site web. Seront également les hôtes d'Oran, ville qui abrite la représentation méditerranéenne et africaine permanente de R20, de hauts fonctionnaires d'organisations onusiennes en charge des questions environnementales, d'entreprises actives dans l'économie verte et d'institutions financières internationales.La gestion des déchets, l'efficacité énergétique et l'utilisation des énergies renouvelables sont les trois thèmes au menu de la conférence dont les travaux et les échanges seront sanctionnés par une «Déclaration d'Oran», destinée aux chefs d'Etat dans la perspective de la Conférence mondiale sur le climat prévue dans moins d'une année à Paris. Pour mémoire, la wilaya d'Oran est liée à son partenaire R20, qui milite pour la préservation de l'environnement, contre la pollution et pour la réduction des gaz à effet de serre dans le monde, par un accord-cadre de coopération intitulé «Regions of Climate Action». Etalé sur trois années (2013-2016), cet accord vise à établir un mode de gestion «zéro déchet», et ce, via l'introduction en Algérie de meilleures techniques de gestion environnementale adoptées par les 15 premiers pays les plus soucieux de l'environnement au monde tels que la Finlande et l'Allemagne.Et c'est justement grâce aux opportunités technologiques et de formation, ainsi qu'aux montages financiers et institutionnels proposés à plus de 500 de ses membres que R20 a réussi à s'attirer, en l'espace de quelques années (R20 a été fondée en 2010), une reconnaissance mondiale. Et elle la doit au partenariat public-privé, associant gouvernements locaux, entreprises privées, institutions financières et académiques, organisations gouvernementales, organisations intergouvernementales et agences des Nations unies, depuis sa création à ce jour.