La conférence d'Alger doit apporter des idées "nouvelles et concrètes" (présidente de la délégation américaine)

La présidente de la délégation américaine participant à la conférence internationale sur la lutte contre l'extrémisme et la dé-radicalisation, Paege Alexander, a souligné mercredi à Alger, que cette conférence devait impérativement aboutir à la réalisation des objectifs communs dans la lutte contre l'extrémisme d'autant que l'Algérie jouissait d'une "grande expérience" dans ce domaine.Dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux de la conférence, Paege Alexander a salué, au nom du secrétaire d'Etat américain aux Affaires étrangères, John Kerry, le rôle de l'Algérie dans l'organisation de cette conférence, insistant sur la nécessité de sortir avec des idées "nouvelles et concrètes afin de réaliser les objectifs communs".L'Algérie a acquis une "grande expérience" dans la lutte contre l'extrémisme", a-t-elle dit, précisant que les menaces des organisations terroristes dans les différentes régions du monde "exigent la conjugaison et l'intensification des efforts pour faire face à ces défis".Elle a en outre mis l'accent sur l'importance de l'échange d'informations et d'expériences pour lutter contre l'extrémisme soulignant la nécessité pour les institutions religieuses et la société civile d'assumer leur rôle dans la lutte contre ce phénomène transnational.Elle a également appelé les "gouvernements à satisfaire les besoins de leurs citoyens dans tous les domaines en renforçant la culture de la tolérance en vue de faire aboutir les efforts de lutte contre l'extrémisme et le terrorisme".La Chef de la délégation US appelle les Etats à travailler en "partenariat"La chef de délégation des Etats-Unis à la Conférence d'Alger sur la lutte contre l'extrémisme et sur la Dé-radicalisation, Paege Alexander, a appelé mercredi les Etats à travailler en partenariat", pour atteindre l'objectif commun de lutte contre le terrorisme.Mme Paige Alexander a estimé que "seulement ensemble, en partenariat, nous pouvons atteindre cet agenda global", notamment avec l'Algérie qui "jouit d'une expérience particulièrement longue et dure dans la dé-radicalisation et de réinsertion".Elle a, toutefois, exprimé son optimisme quant à l'aboutissement positif des travaux durant les prochaines 48 heures." Je suis convaincue qu'avec l'énergie et le talent réunis dans cette salle, nous pouvons faire un pas en avant significatif".La responsable américaine, qui est administrateur adjoint du bureau de l'Agence américaine pour le développement international (USAID), a rendu hommage, d'une part, au gouvernement algérien pour avoir organisé "cet important débat" et a appelé, d'autre part, à travailler ensemble pour "mieux comprendre les menaces régionales et locales s'appuyant sur la tolérance et la non-violence compte tenu de sa large expérience".A cette occasion, Elle a appelé les gouvernements à "unir leurs forces pour combattre la violence et l'extrémisme dans le monde".Afin d'assurer un engagement continu, la responsable américaine a assuré que son pays encourage le développement régional en mettant l'accent sur les jeunes et la société civile dans la lutte contre l'extrémisme."Ces réseaux devraient être un partenariat entre le gouvernement et la société civile, avec un soutien technique international", a-t-elle souligné."Les gouvernements, les services de sécurité, les acteurs locaux et la société civile, seront essentiels pour notre succès", a indiqué Mme Alexander.Prévue sur deux jours, la Conférence d'Alger sur la lutte contre l'extrémisme et la Dé-radicalisation sera couronnée par un document final portant sur "les engagements, les arrangements et les partenariats qui mettent en pratique les leçons retenues lors des débats".