Algérie

La conduite morale


La conduite morale Dans un hadith rapporté par Abou Dawoud, le Prophète, paix et bénédiction soient sur lui dit : «Tous les fils d’Adam commettent des fautes mais les meilleurs fautifs sont ceux qui se repentent ». Dans le recueil de Mouslim, on peut lire le hadith suivant: «Je m’étonne du cas du croyant car sa destinée ne lui apporte que du bien, et nul autre que lui aura ce privilège. En effet lorsqu’un bonheur l’atteint, il remercie (Allah) et ceci est un bien pour lui; et lorsqu’un malheur le frappe, il se montre endurant et cela est un bien pour lui». Avec cette souplesse douce et cette tolérance idéale la charia divine traite les êtres humains qui ne cessent de commettre des péchés, c’est pourquoi, la loi islamique a distingué entre les petits et les grands péchés. On peut lire dans le Saint Coran : «Ceux qui évitent les plus grands péchés, ainsi que la turpitude » Sourate- l’étoile- verset 32. La méthode divine dans ce domaine considère que l’erreur fait partie de la nature humaine, elle nous accorde une bonne chance pour échanger les bons conseils, se critiquer, réviser et corriger nos comportements, et pour faire preuve de modestie. Par cette conception, on peut renforcer la fraternité et la solidarité entre les croyants et échanger les conseils sincères non seulement entre les individus, mais aussi entre les groupes, les Etats et les nations. Grâce à cette méthode modérée de la lecture de la faute, nous continuons de réviser nos idées et nous ne pensons jamais que nous sommes au dessus du réajustement et de la critique. Par cette lecture, l’erreur fait partie de la vie, mais cela ne signifie jamais que nous devons pas être soumis à ce penchant ou nous nous abstenons de rectifier nos fautes sous prétexte qu’elles sont innées, mais nous devons s’efforcer de l’omettre, et tenter de la découvrir dans toute chose, dans nos âmes, nos intentions, nos idées et nos institutions…pour s’en débarrasser. Cet acte de correction donne une occasion à des nombreux groupes qui cherchent à servir cette religion, pour critiquer les fautes de l’individu et de la communauté. Cette critique sera considéré comme une action positive visant à découvrir les erreurs et les rectifier sans espionner ou nuire aux les autres. Nous devons fuir les erreurs et recourir à l’évaluation et à la critique pour mieux servir nous-mêmes, notre religion et notre nation, nous devons faire cela par une manière morale, car la correction des fautes nécessite une modération et une objectivité sur tous les plans, car le fait de poursuivre inlassablement l’erreur pourrait engendrer un autre problème ou une autre erreur. Si vous insistez à réprimander et à blâmer votre enfant, vous risquez de détruire sa personnalité, le même comportement s’applique au directeur avec ses fonctionnaires et l’époux avec son épouse. Parmi les aspects de la moralité des fautifs, c’est le fait d’avoir une bonne part de clarté, de transparence, et la volonté ferme de traiter le problème. Face à un phénomène survenu dans la société occidentale, le vol des voitures, par exemple, on constate que les médias, les parlements et les colloques procèdent immédiatement à des discussions sur ce phénomène et ses raisons pour trouver les moyens de le traiter etc.…. Parmi les aspects de la bonne conduite des fautifs, c’est l’endurance et la persistance pour réaliser la correction requise, cette endurance exige des efforts inlassables à long terme. L’âge de l’individu ne pourrait pas suffisant pour corriger les fautes pour servir l’intérêt des futures générations. Parmi nos maladies dans ce contexte, c’est que le souci de l’individu de corriger tout seul ces fautes sans permettre aux autres de proposer des solutions ou de contribuer à la correction. Les erreurs ne disparaissent pas rapidement par une décision, même influente, car l’éducation de la société, ses caractères et leurs traditions exigent une persévérance et une volonté pour vaincre cette erreur et parvenir à la correction escomptée. Pour corriger l’erreur on doit recourir à la sagesse, à une vision positive même aux fautes et être optimiste. Lorsque certains compagnons du Prophète, paix et bénédiction soient sur lui, dirent à propos de celui qui a bu le vin à mainte fois : Qu’Allah le maudisse, combien de fois on l’amène au Prophète. Pour le châtier. Alors le Messager d’Allah dit : «(holà) ! Il aime Allah et Son messager» Rapporté par Al Boukhari. Regardez comment le messager d’Allah, encourage les compagnons à voir l’autre aspect positif de ce fautif ! Pour corriger les erreurs, il est indispensable de bien comprendre les motifs des fautifs. Hâtib Ben Abi Bâltaa envoya secrètement un messager aux Kouraychites pour les prévenir de la volonté du Prophète, paix et bénédiction soient sur lui, de conquérir la Mecque, le Prophète, l’a protégé et compris les raisons qui ont poussé Hâteb à agir par cette manière notamment son souci de sauvegarder les habitants de la Mecque. Le fait de comprendre les motifs des personnes fautives nous rend plus modérés envers elles, et nous aide à les prendre en bonne part, ce qui prépare un climat favorable en vue de conjurer les dangers résultants des fautes et à les traiter avec intelligence. Salman Ibn Fahd Al-Oadah
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