La conception de la dévotion en Islam
Elle consiste à observer la prière, à s’acquitter de l’aumône légale annuelle – la Zakât- Sont charitables ceux qui demeurent fidèles aux engagements qu’ils ont contractés, se montrent patients dans l’adversité, dans la douleur et aux moments du danger. Voilà les hommes sincères! Voilà les hommes pieux. Le même procédé se remarque dans le verset suivant : ? Adorez Dieu et ne Lui associez rien! Soyez bons envers votre père et votre mère, tout proche parent, les orphelins, les indigents, le voisin qui a des liens de parenté avec vous, comme le voisin étranger, le compagnon de voyage, le voyageur de passage, les esclaves que vous possédez. Dieu n’aime pas les insolents vantards ni ceux qui sont avares, recommandent l’avarice et dissimulent les faveurs dont Dieu les a gratifiés. Aux impies, nous avons préparé un châtiment avilissant. Dieu n’aime pas ceux qui dépensent ostensiblement devant les gens leurs biens, sans croire en Dieu, ni au Jour dernier. Prendre Satan pour compagnon, c’est prendre un bien méchant acolyte. L’Islam touche tous les domaines, il atteste cette qualité en faisant allusion à certaines dévotions qui se rattachent aux droits des gens. Mohammed le confirme : « Sourire devant ton frère, ordonner le bien, déconseiller le mal, orienter la personne égarée, guider l’aveugle dans la rue, dégager du chemin ce qui nuit ou gêne, verser l’eau de ton seau que tu viens de remplir du puits dans le seau de ton frère, toutes ces actions sont des aumônes.» Le prophète a établi une balance pour évaluer les bonnes œuvres. Il place en tête la dévotion dans sa notion de globalité quand il donne la préférence à certains de ses aspects qui ont trait aux créatures sur ceux qui se rapportent aux relations avec Dieu qui aime le croyant qui agit de la sorte. Il a recommandé : «Les personnes que Dieu aime le plus sont celles qui sont utiles pour leurs semblables. Les meilleures œuvres auprès de Lui sont celles qui réconfortent le Musulman, réchauffent son cœur, lui évitent un malheur, lui permettent de payer une dette et éloignent la faim de lui. Je préfère de beaucoup aller avec un de mes frères en vue de l’aider à régler un problème à une retraite pieuse d’un mois dans cette mosquée » Le désir ardent du Musulman d’être aimé par le Tout Puissant l’incite à un surplus de bonté, envers les animaux. Il a stipulé :« Tout Musulman qui sème une graine ou plante un arbre comestible se verra compter une aumône chaque fois qu’un homme, un animal ou un oiseau en mange et il en sera de même pour ce qui en sera volé. » Enfin, pour graver encore davantage dans l’esprit du Musulman l’importance de toutes les sortes de dévotions – même si elle était en faveur d’un animal – il leur rapporta la parabole d’un homme qui a vu un chien, manger de la terre humide, tellement sa soif était violente. Il continua : Â Â Â Â « L’homme prit son soulier, le remplit d’eau et abreuva le canidé jusqu’à lui apaiser sa soif. Dieu le remercia et le fit entrer au Paradis.» Les Compagnons lui demandèrent : Â Â Â Â Â Â Â Â Â « Serons-nous récompensés en faisant du bien à une bête? » Il répliqua : « Il y aura une rétribution pour toute bonne action envers tout être vivant qui a un foie mou.»
Les gains – les conséquences - que le Musulman récolte à partir de la dévotion qu’il accomplit à l’intention de son Seigneur sont incommensurables. Citons, entre autres, la paix intérieure et la droiture des sens qui engendrent le bonheur terrestre. Ce dernier est la part actuelle du bien qu’il a fait et qui aboutit à la stabilité psychique et sociale dans la vie des Musulmans sincères qui suivent le chemin tracé par la religion. Ces gains sont la conséquence de la foi et de l’obéissance aux prescriptions divines. Dieu nous réconforte : ?. Certes, Nous assurerons une vie agréable à tout croyant, homme ou femme, qui accomplit une bonne action car Nous rétribuerons les gens de bien d’après ce qu’ils auront accompli de mieux.
D’un autre côté, les infractions sociales, les maladies psychiques, les états de stress que nous observons au sein de certaines sociétés, ont débouché sur un pourcentage effrayant et fort élevé du suicide. En fin de compte, il est le juste prix que paie l’Humanité pour son éloignement du sentier de Dieu et de la direction qu’IL a montrée à Ses créatures. IL a clamé : ? Quiconque suit Mon guide ne s’égarera pas et ne sera pas malheureux et quiconque se détourne de Mon rappel mènera une vie pleine de gêne et le jour de la Résurrection, Nous l’amènerons aveugle au rassemblement. Mais la grande récompense que le croyant gagne en pratiquant, honnêtement, la dévotion à son Seigneur consiste dans la Satisfaction du Bienfaiteur et l’acquisition d’une place au Paradis. IL a énoncé clairement: ?Ô mon peuple! Cette vie présente n’est qu’une jouissance éphémère! La vie future sera vraiment la demeure de la stabilité. Quiconque commettra une mauvaise action ne sera sanctionné que d’une peine correspondante. Quant à ceux, hommes ou femmes, qui feront une bonne action en ayant la foi, ils entreront dans le Paradis et y recevront tout sans compter.
Suite et fin
Dr Mounqiz Es-Saqqâr
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Posté Le : 27/08/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com