Algérie

La compagnie Air Algérie non concernée Trafic de billets d'avion à destination de l'Algérie



La compagnie aérienne Air Algérie n'a pas été victime d'un trafic de titres de voyage vendus à l'étranger comme cela a été le cas pour la compagnie Aigle Azur, selon une source proche de sa direction.Des agences de voyages basées en Algérie auraient cédé contre des dinars ces billets destinés à des passagers en provenance de France alors qu'une directive de la Banque d'Algérie stipule que «les non-résidents en Algérie sont tenus de régler leurs billets en devises».
Cette instruction concerne «les parcours de la zone B, c'est-à-dire ceux venant de l'étranger vers l'Algérie ou allant vers d'autres destinations».
Ainsi, la compagnie nationale n'aurait jamais subi un tel trafic puisque, selon cette source, cette entreprise publique a toujours respecté la directive de la Banque d'Algérie.
«Tous les billets pour des résidents à l'étranger doivent être payés en devises, même s'ils sont achetés en Algérie».
Faisant allusion à la compagnie française, la même source explique : «On dirait que le responsable de cette compagnie vient tout juste d'appliquer cette instruction», ajoutant vouloir pour preuve que des clients les avaient souvent interrogés sur les raisons les obligeant à payer leurs billets en devises, alors qu'ils avaient l'habitude de les régler en dinars chez un autre concurrent.
«Je tiens à dire que nous n'avons jamais eu affaire à ce problème, d'autant plus que même les taxes et les pénalités sont obligatoirement réglées en devises», a-t-elle dit.
Par ailleurs et concernant l'annulation de vols en direction de l'Arabie saoudite, la même source nous affirmera qu'Air Algérie n'a subi aucune perte financière, contrairement aux agences de voyages agréées pour la omra, car «c'est elles qui achètent les vols secs et c'est elles qui les annulent, subissant ainsi des manques à gagner».
Quel que soit le nombre de passagers, la compagnie ne subit aucune perte et n'est tributaire d'aucun facteur externe», a-t-elle fait savoir.
Au sujet d'un éventuel mouvement de grève à l'appel du personnel naviguant commercial et qui pourrait secouer la compagnie à la fin du mois, notre source a tenu à souligner le dialogue n'avait jamais été rompu, sans préciser si un canal de pourparlers avait été instauré entre les deux parties.
En outre, elle a souligné que pour le moment, la direction s'en tenait à ses premières déclarations, c'est-à-dire qu'elle affirmait que «l'accord relatif au régime de travail du PNC est bien entré en vigueur». De son côté, le syndicat a annoncé être prêt à aller au bout de sa logique. Pour le moment, c'est le statu quo.


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