Algérie

La communication, pas si proche de Madjer



L'art et la manière de communiquer échappe au sélectionneur national, Rabah Madjer. Il manquerait tantôt à ses interventions médiatiques, lorsque celles-ci sont données, les principaux ingrédients pour convaincre. Son objectif est d'installer sur les rayons de notre football, son expérience personnelle.Ne pas communiquer n'est pas la meilleure stratégie pour convaincre. Agir seul, pour s'illustrer n'est pas aussi la meilleure façon de sauter les obstacles, et enfin «agir dans la passion, c'est hisser la grande voile pendant la tempête.» Il reste que le sélectionneur aura donc tout à gagner en mettant le «nous» lorsqu'il évoque les préparatifs des Verts aux prochaines échéances amicales programmées dès ce week-end, que de se mettre en vedette. Au micro du site de la Fédération algérienne de football, il justifie ses choix ou tente de le faire. «Je respecte les avis, mais j'ai jugé en mon âme et conscience que ce groupe me convient pour le jeu que je compte produire, le choix c'est moi qui le fait», et de continuer «pour ceux qui disent qu'on n'a pas de latéraux, je crois que Ferhat est là, Benmoussa et même Soudani». Le «je» n'est pas à sa place dans un vocabulaire qui se veut nouveau, débarrassé de l'ancien testament. Pire encore, lorsqu'il s'engage dans un choix très léger et qui pourrait susciter commentaires violents de la part des professionnels, non seulement algériens, mais aussi d'ailleurs. «Chaouchi est le meilleur gardien en Afrique et d'Algérie aussi, quant à Moussaoui, c'est un bon gardien d'avenir». La tonalité de cette déclaration est telle que la modestie préfère rester en dehors de cette compétition assourdissante. Des stars qui risqueraient de rater cette première de Madjer. Il s'agit de Brahimi et Mahrez. Ryad blessé ne s'est pas entraîné avec le groupe. Islam Slimani, quant à lui, il rejoindra ses camarades blessés. Cela ne devrait pas trop déranger les Verts de Madjer, Ighil et de Menad. Puisque la raison veut que ce trio soit l'auteur de toutes les réalisations. Face à la Tanzanie, ce sera un match qui rappellera que cette même équipe avait déjà affronté l'équipe nationale en novembre 2015 pour le compte du premier tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. A l'aller, les deux équipes s'étaient séparées sur un score de (2-2), contrairement à celui de Mustapha-Tchaker (Blida) ou les Tanzaniens avaient encaissé 7 buts. Demain, la démonstration des 11 élus de Madjer, sera exceptionnelle, chacun tentera d'arracher et donc de confirmer sa place en équipe nationale. Sauront-ils faire exploser les mauvaises langues quant à leur convocation ' Pour les deux matches amicaux, dont celui d'aujourd'hui face à la Tanzanie au stade du 5-Juillet d'Alger (18h) et de celui contre l'Iran le 27 du même mois. Les joueurs de notre championnat ne devront pas échouer à cet examen, tant souhaité et donc attendu pour séduire le staff technique. La CAN-2019, le staff la veut, et il la veut avec une majorité de locaux. L'africanisation, un chantier qui doit s'achever dès la fin de l'année 2018. Très peu de temps pour construire une forte équipe à même de rayonner sur l'ensemble de l'Afrique. Réussiront-ils à relever ce défi ' C'est cette interrogation qui fait déjà bouger nos professionnels qui évoluent dans des clubs étrangers. Ils ne veulent pas passer à côté de cette occasion, rongée par la présence des locaux. Une ouverture qui ne permettra pas, selon le staff, de se sentir meilleurs que les nôtres. Décrocher sa place en équipe nationale doit désormais répondre à de nombreux critères, que le staff vient de mettre en place.


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