Algérie

La communication fait défaut Relance du secteur de la pêche



Le recul de l'activité de la pêche est dû à un dysfonctionnement flagrant en termes d'encadrement et de prise en charge et ce, faute de communication entre les institutions et dispositifs de financement et les jeunes promoteurs. C'est le constat établi, hier, lors de la journée d'étude, organisée à l'Institut national supérieur de la pêche et de l'aquaculture, en collaboration avec la direction de la pêche et des ressources halieutiques et la direction de l'industrie, de la petite et moyenne entreprise et de la promotion de l'investissement de la wilaya d'Alger. Il s'agit d'identifier l'ensemble des facteurs bloquant la croissance dans le domaine et de créer des rapports solidaires de synergie entre les différents acteurs pour redynamiser le potentiel de production dans différentes filières à l'échelle locale. Le secteur compte, au titre de ce quinquennat (2010-2014), une centaine de projets aquacoles. La directrice de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya d'Alger, Mme Rabéa Zerrouk considère que les jeunes promoteurs dans le domaine devraient intégrer les multiples dispositifs mis en place par les pouvoirs publics et profiter pleinement des facilitations et des meures d'encouragement prises à la faveur de la convention signée par la Chambre algérienne de la pêche et de l'aquaculture. « Il ne suffit pas d'injecter de grands navires à la flottille pour améliorer la production. L'idéal serait de promouvoir les petits métiers et encourager la formation », a-t-elle souligné, rappelant que le gel de déploiement des grands navires de pêche est momentané, étant donné le recul qu'a connu cette activité, et la saturationdes postes à quai. Pour sa part, M. Hamou, directeur de l'industrie, de la petite et moyenne entreprise et de la promotion de l'investissement de la wilaya d'Alger, a mis l'accent sur la mise à niveau des PME du secteur de la pêche. Il a, à l'occasion, annoncé, la création, à partir du mois de mars, à Mohammadia (Alger) d'un centre de facilitation, à l'image du projet en cours à Oran, en plus d'un complexe de la PME. Ce centre fera office de pépinière d'entreprises regroupant de jeunes promoteurs en quête de facilitations et de connaissances en termes d'expertise économique et juridique. Il a, par ailleurs, annoncé, la mise en place d'un observatoire de la PME. Il aura pour mission de contrôler les entreprises, conformément à la stratégie économique du pays. Autant d'organismes à l'effet, selon lui, d'organiser tous les secteurs d'activités et encourager les jeunes promoteurs à aller de l'avant. Le secteur de la pêche fait partie de ces priorités dès lors qu'il offre plusieurs opportunités par rapport aux nombreux petits métiers qu'il compte. Selon M. Hamou, le maillon fort de la filière pêche est la transformation. Il a plaidé pour la signature d'une convention cadre au profit de l'ensemble des porteurs de projets dans ce secteur d'activité, dont les clauses stipulent l'établissement d'une fiche de suivi individuelle à partir de la réalisation du projet, jusqu'à son extension. L'intervenant a, à l'occasion, fait référence à la décision prise par le ministère des Finances qui oblige les porteurs de projets à établir un business plan pouvant définir l'utilité et l'impact de chaque projet.


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