Algérie

La communication fait défaut



La communication fait défaut
Le représentant de l'Association de l'industrie du gaz (AIG), M. Buruce a insisté dimanche soir à Oran sur «les problèmes de communication entourant l'exploitation du gaz de schiste dans le monde» et «les fausses opinions sur les supposés dangers au sein de l'opinion publique», ainsi que sur «les fracturations hydrauliques» et «l'utilisation de certains adjuvants dans l'extraction».M. Buruce qui intervenait lors d'une table-ronde sur le thème «Ressources non conventionnelles, un développement durable», organisée en clôture des travaux de la première journée de la Conférence internationale sur l'énergie du gaz, a estimé que «le véritable débat doit porter sur la taille de l'industrie qui va naître avec des dizaines de milliers d'emplois nouveaux et des activités annexes parapétrolières qui vont se développer».Aux yeux du représentant de l'AIG, «le projet de l'Algérie est gigantesque. C'est la naissance d'une nouvelle grande industrie et un véritable challenge, celui de la maîtrise d'un processus industriel très complexe».M. Buruce a ajouté que «la vision catastrophique que certains font ne correspond pas à la réalité».De son côté, l'ancien cadre supérieur de Sonatrach, M. Abelmadjid Attar, a assuré que «les retombées sur l'environnement de l'exploitation du gaz de schiste ne doivent pas susciter des appréhensions». L'intervenant a également abondé dans le sens du manque de communication, avant d'ajouter que «l'Algérie est en phase d'exploration d'un autre type d'hydrocarbure, avec des moyens différents».Selon M. Attar, «on se dirige vers une politique de sécurité énergétique et celle-ci doit être garantie par toutes les formes d'énergies : conventionnelle, non-conventionnelle, renouvelable et même nucléaire».Pour M. Bacha, représentant du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, «il faut s'assurer que l'environnement soit protégé, tout en assurant le développement durable par l'utilisation des ressources et éviter, surtout, l'alarmisme».Enfin, pour le représentant du ministère de l'Energie, M. Ali Chahed, «il faut revenir à l'essentiel, assurer sur le très long terme la sécurité énergétique du pays».




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