Algérie

La commune veut libérer les trottoirs



En moins d'une semaine, la brigade mixte chargée du contrôle des commerces squattant des espaces publics a convoqué plus de 300 commerçants exerçant diverses activités. Selon le directeur de la division de l'Urbanisme et de la Planification (DUP) de la commune d'Oran, ces commerçants qui occupent des espaces publics hors des limites de leurs commerces ont été sommés de se rapprocher de la DUP pour clarifier leur situation. «Jusqu'à mercredi, une cinquantaine de commerçants et autres propriétaires de garages se sont rapprochés de nos services, certains pour présenter des documents attestant de leur occupation légale de cet espace, d'autres pour régulariser leur situation», indique le directeur de la DUP. Ce dernier souligne que des mises en demeure pour libérer les trottoirs, seront adressées à tous les commerçants qui ne se présentent pas pour régulariser leur situation. «Si ces commerçants persistent dans leur occupation illégale de l'espace public, nous procéderons à la saisie en recourant à la force publique», affirme le même responsable. La brigade mixte poursuivra, dès aujourd'hui et pendant une semaine, ses opérations de contrôle et aura à sillonner l'ensemble des artères de la ville. «C'est à l'issue de cette dernière phase de contrôle que commencera l'opération de saisie. Tout commerçant qui souhaite régulariser sa situation doit se rapprocher des services concernés. Ceux qui persistent dans leur infraction seront pénalisés», dit le directeur de la DUP. Il est à souligner que pour s'attaquer au phénomène de l'occupation illicite des espaces publics par de nombreux commerçants, une brigade mixte composée des représentants de la police de l'urbanisme PUPE, des agents de recouvrement de la division des Affaires économiques DAE et de la division de l'Urbanisme et de la Planification de l'APC d'Oran a été installée, il y a une semaine. Cette brigade a pour mission de dégager les espaces publics et plus particulièrement les trottoirs squattés par les commerçants, les crémeries, les cafés... Pour les commerçants qui occupent certains espaces, sans gêner la circulation piétonne ou automobile, ils peuvent faire l'objet d'une régularisation et permettre ainsi à la commune de renflouer ses caisses. Pour les autres commerçants, des mises en demeure leur seront adressées. Cette opération, rappelons-le, intervient dans la continuité d'une première opération, initiée par la DUP et la DAE, fin 2007, qui avait permis de «libérer» plusieurs espaces publics et la régularisation d'une quarantaine de commerces qui paient actuellement leurs redevances à la commune.


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