Algérie

La commune d'Ain Benian



La commune d'Ain Benian
Aïn Benian (anciennement Guyotville) est une ville d'Algérie située sur la bande côtière algérienne, à l'Ouest d'Alger, à environ 16 kilomètres. Elle est habitée par 80 000 personnes mais ce nombre va bientôt être modifié vu qu'une nouvelle cité est en construction, afin de loger les sinistrés du séisme du 21 juin 2003 de Boumerdès. Elle profite aujourd'hui de la rénovation de son port de plaisance El Djemila (ex-La Madrague). Elle bénéficie aussi de nombreux services tels que trois show-room de voitures, 12 pharmaciens et plusieurs médecins spécialistes.

Géographie

À travers la route nationale n°11, elle constitue un point de relais entre la zone Ouest et la zone Est de la côte algéroise, malgré son isolement des autres villes avoisinantes en raison des obstacles naturels qui l'entourent, par le Nord et l’Ouest. Elle est limitée au Nord par la mer Méditerranée, à l’Est par les hauteurs de Bouzéréah et au Sud par oued Beni Messous.

Sur le plan administratif, Aïn-Bénian avec ses 1326,5 hectares partage des frontières avec Hammamet et Beni Messous à l’Est, et Chéraga au sud et à l’ouest. Lors du découpage administratif de 1984, Aïn-Bénian est devenue l’une des communes de la Wilaya de Tipaza, malgré les 65 km qui la sépare du chef lieu de Tipaza. Après la création du Gouvernorat du Grand Alger, Aïn-Bénian rejoint sa place avec les communes de la capitale et elle constitue avec celles de Chéraga, Dely Ibrahim, Hammamet, Ouled Fayet la circonscription administrative de Chéraga.

Sur le plan topographique, Aïn-Bénian se caractérise par :

Une bande côtière de 10 km sur la mer Méditerranée côté Nord et Ouest La colline de Aïn-Bénian avec une pente légère qui varie de 0 % et 10 %, et qui constitue 80 % de la surface totale de la ville. Une bonne qualité des terres du point de vue composition, où elle présente une résistance élevée aux grands projets de constructions comme les complexes touristiques ou industriels.

Développement de la population

1845 : Création de la ville :
1846 : 20 familles agricoles.
1852 : 53 familles françaises, 19 espagnoles et une algérienne.
1866 : 131 français et 190 espagnoles.
1874 : Promotion de la ville en commune :
1876 : 595 habitants, dont 337 étranger (Espagnols et Italiens ou autres ) et 5 Algériens.
1901 : 2 821 habitants, dont 840 Italiens, 908 Espagnols et 1 073 entre Français et Algériens.
1906 : 3 507 habitants, dont 91 Algériens.
1926 : 5 065 habitants, dont 4 057 européens et 1 008 Algériens.
1936 : 6 726 habitants, dont 2 712 habitants de nationalité française (d’origine française ou algérienne), 116 Espagnols et 217 Italiens de nationalité française, 2 552 Algériens, 720 Espagnols, 294 Italiens, 23 Européens, 92 Marocains et Tunisiens.
1945 : fin de la Seconde Guerre mondiale
1948 : 8 050 habitants, dont 4 216 habitants de nationalité française, 3 361 Algériens, 198 Marocains et Tunisiens et 273 Européens (Espagnols ou Italiens).
1954 : Déclenchement de la révolution de libération nationale.
1954 : 1 2000 habitants, dont environ 5 000 Algérien.
1960 : 21 000 habitants.
1962 : 25 000 habitants, dont la majorité était des Algériens (environ 8 000 Européens).
1962 : l'indépendance, les Européens quittant le pays.
1966 : 17 407 habitants.
1977 : 26 432 habitants.
1987 : 35 775 habitants.
1995 : 45 885 habitants.
1998 : 51 765 habitants.
2000 : 53 608 habitants.
2005 : 60 630 habitants.

L'histoire de la vie culturelle à Aïn-Bénian

Aïn-Bénian sait aussi se distraire. Les activités culturels faisant d’elle l’une des villes les plus dynamique et les plus vivante de la métropole algéroise. Dès 1888, un groupe musicale crée La lyre, l'organisation culturelle la plus ancienne sous la direction du chef compositeur Mairelet. Les statuts de La Lyre sont approuvés par la préfecture le 5 septembre 1892, son siège se situera à l’emplacement du cinéma splendide, construit en 1892 et agrandis par la suite. Chaque mois un concert est donnée par La Lyre, elle devient célèbre et se déplace beaucoup, Staouëli, Zéralda, Chéraga, etc.

Plusieurs personnalités connues dans le village, ont faits partie de La Lyre comme président, membre du bureau ou chef de musique. Jusqu’à la seconde guerre mondiale se sera l’âge d’or de l’organisation musicale, toute la population aidant à son activité. Dans ses nombreux déplacements, elle se distingue avec M. Adorno (maire de 1924 a 1932) comme chef de musique et récolte le premiers et le second prix au concours d’Alger en 1892 , Médéa 1894, concours internationale de Marcielle 1895, Blida 1896 et 1898, Alger 1895 et 1899, Sens 1904 où ce fut un triomphe, de même qu’a Saint-Denis 1907. Puis vint la guerre où La Lyre se mit en sommeille, elle reprend ses activités en 1919 sous la présidence de Mme. Simoné (ancienne maire de 1919 a 1923). En 1929, elle se distingue au festival d'Oran. Lorsque M. Adorno prend sa retraite en 1945, M. Sébe lui succède comme chef de musique menant la formation au concours d'Alger en 1950 au festival d'Hussein Dey et de Bir Khadem.

En plus de La Lyre, La Patriote une autre clique musicale sera crée en 1906. Elle participera a de nombreuses manifestations en Algérie et en métropole. Vers la fin des années 60, deux troupes folkloriques (Ittebalene) ont fait leur apparition, l'une au grand rocher dirigé par Dali et l'autre à Aïn-Bénian dirigé par Boukazia dit Boulghita.

Après l'indépendance plusieurs artistes renommés sont venu se produire a Aïn-Bénian notamment pour célébrer la fête du village qui se déroulé chaque année jusqu'en 1965, parmi ses artistes Chérif Khadem, Akli Yahyten, etc. D’autres artistes et chanteurs venaient régulièrement à Aïn-Bénian tel que: Deriassa, Khlifi Ahmed, Dahmane El Harrachi, Boudjemaâ El Ankis, Abdelkader Chaou, Seloua, etc. pour la musique moderne algérienne et Hassene El Hassani pour le théâtre. En 1964 de jeunes collégiens forment un groupe de musique moderne influencé par les maîtres du chaâbi qui venaient se produire a Aïn-Bénian, ils se convertissent quelque temps plus tard a ce style de musique et forment alors un groupe de chaâbi local.

C'est en 1969 que le premier groupe de musique moderne se forme sous le sigle de la JFLN. Il est composé de Ali Boumehrazen (bassiste), Ali Kaoud (guitariste), Mohamed Idjer (orguiste), Mustapha Bichouk (batteur). La JFLN s'ouvrira à l'épanouissement de la culture à Aïn-Bénian (folklore, choral, musique moderne, théâtre, etc.) et elle formera une multitude de musiciens de chanteurs et d'artistes d'où émergèrent des groupes tel que:

Imghidenes en 1978 avec Djebri Ahmed, Azzoug Rabah, Harrat Mohamed et Harrat Meziane.
Soummam en 1979 avec Hammache Zahir, Fezouine Rachid, Kader Ait Allia et Merzak.
Rostomide en 1980 avec Kaoud Ali, Iidjer Mohamed, Amrouche Mohamed, Cherif Mustapha et Hadji hacéne.
Ifouika (Faucon) en 1983 avec Ali Tenki, Lyes Djoubir, Kamel Kaoud, Idir Miloudi, Zahir Hammache et Rachid Fezouine.
Troupe théâtrale Achbal en 1983 avec Mustapha Allouane et d'autres jeunes animateurs.
Frères en 1987 avec Ali Kaoud, Djamel Kaoud, Karim Kaoud, Boulem Ladih et Mohamed (drebki).
Troupe théâtrale El Ahrars en 1992 avec Hocine Djebri, Mohamed Ibelaidene, Kader Affak et Bellel Abidi.
Troupe théâtrale La Rupture en 1995 avec Hocine Djebri, Kader Affak et Bellel Abidi.
Et bien d'autre encore qui s'activent au niveau des maisons de jeunes et du centre culturel. Toutes ces troupes théâtrales et tous ces groupes musicaux brilleront lors des différentes manifestations culturelles et représenteront la ville de Aïn-Bénian.

Le tourisme

Située à l’Ouest de la ville, la zone d'El Djamila (ex-la Madrague) constitue la zone touristique actuelle, telle qu’elle à été définie par le SDAT (Schéma directeur d'aménagement touristique). Elle est composée par :

l'espaces agglomérés touristiques : un ensemble d’habitation individuel de type colonial (1 036 villas et 15 cabanons) et de type moderne algérien, un ensemble d’équipements touristiques et de détente notamment des restaurants de renommée internationale et un port de pêche et de plaisance.
la zone d'expansion touristique : située au Sud-Ouest de la commune, elle occupe une superficie de 57 ha, elle comporte un terrain destiné à la station d’épuration de 22 ha, et de plages. Cette zone possède des valeurs touristiques très importante.
Située à proximité des agglomérations touristiques Sidi-Ferruch et Club des Pains, et la forêt Baïnem en tant que centre de loisir.

Du coté Nord et Ouest une côte de forme « L » et de longueur de 10 km, elle est formée dans sa morphologie par une altération de criques et de falaises, ainsi que d’un ensemble de petites plages et l'existence de plusieurs endroits panoramique.

Les activités touristiques à Aïn-Bénian se résume dans :

Un port de plaisance et de pêche d'El Djamila.
Plusieurs restaurant de renommé internationales, qui présente des spécialités gastronomiques typiquement locales, plats composés de poissons et de fruits de mer, dont certain de ces restaurants sont dotés de terrasses sur le bord de mer avec des vues panoramiques.
De nombreuses petites plages, constituée de sable doux et de rocher, elles sont combles durant la saison estivale. Entre autre, la plage El Djamila, la plage Méditerranée, la plage de la jeunesse, la plage El bahdja, la plage la Fontaine, la plage savoyant et la Plage l'îlot.
Pour plus 'informations sur la ville de Aïn-Béian vous pouvez visiter le site web de l'association locale "NABLA


c'est bien de voir toute l'histoire de Ain Benian au niveau culturel il manque beaucoup de noms qui n'ont pas été cité surtout le groupe ROSTOMIDES verssion de 1988 avec Mohamed AMROUCHE Salim LOUNIS Lyes DJOUBIR Farid LOUANCHI Madjid BAITICHE qui ont créer un style unique avec de belle chansons comme EL HOUMA qui parle de Ain benian Kelmet lala tous cela n'a pas été cité dans l'historique merci de penser a rectifier
LOUNIS - fonctionnaire - Ain benian, Algérie

07/04/2015 - 251506

Commentaires

pour tous ceux qui ont écris sur la culture à Ain Benian vous avez oubliée de citer mon nom sur cette page car le groupe imghidhen j'ai fait partie aussi bien qu'avec les fréres Kaoud vous avez oubliée de citer le groupe rostomide 2 qui était composé de Lyes DJOUBIR, Mohamed AMROUCHE, LOUNIS Salim, BATICHE Madjid, LOUANCHI Farid et Aichoune Rachid qui ont produit un tube en 1990 dans les chanssons EL HOUMA, DHALEM DHALEM, MAHBOUBI ADANI, KELMET LALA, KAHLET LAAYAN et OASIS Intrumental je vous deamnde de faire un rectificatif car c'est trés important pour nous tous cela veut dire et signifie une marginalisation Alor qu'au niveau artistique ce groupe a beaucoup donnée même ses gens en beaucoup donné a cette commune alors SVP faite rectifier cette page car tous les gens de Ain Benian nous connaisent vous avez cité des intrus parmis ses groupe qui non pas vecu l'histoire culturelle de la ville ou bien renseignez vous bien avant d'ecrire et de publier mes remericiments.
LOUNIS - Foctionnaire - Salim, Algérie

24/10/2013 - 140822

Commentaires

tout ce que je peux vous dire que ain bénian est une ville superbe
mohamed fouzi - journalier - ain bénian, Algérie

13/09/2010 - 6537

Commentaires

bonjour je vous encourage de continuer, mais vous devriez mettre plus de photos , faite une recherche sur le champ lemonier et vous devriez trouvez un petit match amicale des habitant de ain benian, salutation.
- bischheim, France

19/08/2010 - 6084

Commentaires

Bonjour, je vous encourage pour ce tavail. SVP, vous pouvez me donnez le nombre exact des habitants et le taux de croissance de population de cette ville, j'ai besoin ces information pour mon memoir fin d'étude,SVP. Merci.
Saad - Etudiant - Bouira
06/05/2010 - 5270

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