Malgré le retour au statu quo après le report de l'élection présidentielle qui devait se dérouler vendredi dernier, la communauté internationale continue de soutenir les autorités libyennes, appelées cependant à travailler pour revenir au processus électoral.Le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Abou Al-Gheit, a appelé les différentes parties libyennes "à privilégier l'intérêt suprême du pays sur tous comptes et intérêts étroits, mettant "l'accent sur l'impératif de coopérer pour pouvoir organiser les élections dans les meilleurs délais". Dans un communiqué publié samedi, M. Abou- Al-Gheith a exhorté les parties concernées à adopter le dialogue comme le seul moyen de résoudre les différends et à exclure les options de violence et le recours aux armes où même à en brandir", expliquant que "le maintien de la stabilité est nécessaire pour permettre aux Libyens d'exprimer librement leur volonté à travers le processus électoral".
Le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes a souligné, en outre, "l'importance d'un consensus national sur les règles juridiques et procédurales des élections, et le respect et l'attachement à leurs résultats". Il a, enfin, réitéré son appel au "retrait de tous les mercenaires et forces étrangères de Libye, tel que souhaité aussi bien par les Libyens que par la communauté internationale". L'élection présidentielle qui devait avoir lieu le 24 décembre en Libye a été reportée au 24 janvier 2022. "La tenue de l'élection présidentielle à la date prévue par le Forum de dialogue politique libyen (FDPL) est impossible, compte tenu des rapports techniques, judiciaires et sécuritaires", avait indiqué, mercredi dernier, la Commission parlementaire chargée du suivi des élections. La présidence de la Chambre des représentants libyenne avait décidé de former, en prévision de ce rendez-vous, une commission parlementaire de dix députés pour préparer une feuille de route pour l'après-24 décembre.
Pour sa part, le Royaume-Uni a déclaré qu'il continuera de "reconnaître le gouvernement d'unité nationale en Libye dirigé par Abdelhamid Debeibah comme la seule autorité en charge de la gestion du pays jusqu'à la fin du processus électoral". "Le Royaume-Uni ne soutient pas la mise en place des gouvernements ou d'institutions parallèles", a indiqué l'ambassade du Royaume-Uni à Tripoli dans un communiqué, insistant sur "le respect de la feuille de route établie par le Forum de dialogue politique libyen (FDPL)". "Le Royaume-Uni soutient fermement le processus électoral dirigé par les Libyens, ainsi que les efforts du conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Libye, Mme Stephanie Williams", note, en outre, le communiqué. La Libye, qui devait organiser le 24 décembre l'élection présidentielle, a dû reporter cette échéance au 24 janvier prochain.
La Commission parlementaire chargée du suivi des élections a jugé impossible la tenue de cette élection. Les donnes techniques, sécuritaires et judiciaires ne permettent pas l'organisation de cette échéance électorale, a souligné la commission. Les élections législatives, initialement prévues le même jour que le scrutin présidentiel, ont également été reportées à janvier 2022.
R. I./APS
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Posté Le : 27/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liberté
Source : www.liberte-algerie.com