Une initiative somme toute pleine de noblesse provenant des associations de la communauté algérienne installée en France qui lance un appel à tous les acteurs économiques, et surtout politiques, pour soutenir les réformes engagées à l'initiative du président de la République, dans le cadre de la diversification du tissu macroéconomique, pour faire face sans compromissions aux difficultés financières que subi le pays depuis la chute des revenus de la fiscalité pétrolière, depuis le deuxième semestre de l'année 2014. Basée essentiellement sur la rente pétrolière, l'économie algérienne avait grand besoin de réformes pour se mettre au diapason des nations, qui ont su tirer profit de la croissance mondiale.Pour y arriver, le gouvernement a entrepris dès le départ une modification du cadre juridique contenue dans la loi de Finances 2018, pour faciliter et élargir l'acte d'investir, tout en modifiant et complétant la loi relative à la monnaie et au crédit, pour permettre au Trésor public d'échapper aux contraintes de l'endettement extérieur, en raison des lourds intérêts les accompagnant, et du dictat des créanciers. L'Algérie garde une très désagréable expérience des emprunts extérieurs, au point où Bouteflika avait ordonné le règlement par anticipation de la dette, pour ne plus pâtir d'un service colossal de la dette, qui s'échelonnant dans la durée pouvait dépasser le montant de la dette contractée, nonobstant les nuisances remettant en cause la souveraineté nationale. Donc, l'autorité publique sans révolutionner sa politique socio-économique a maintenu l'existence des entreprises étatiques dans le canevas macroéconomique, tout en sauvegardant les programmes de subvention pour l'accès gratuit aux soins, aux médicaments, à la scolarité gratuite incluant tous les paliers de l'enseignement classique, y compris ceux de la formation professionnelle, puis, en appui aux couches les plus défavorisées des subventions indirectes pour les produits de première nécessité, ainsi qu'un vaste logiciel de construction de logements sociaux, et ruraux, autrement d'aides financières pour l'acquisition d'une demeure, pour ceux qui peuvent se le permettre parmi les couches moyennes de la société. La situation financière délicate dans un cadre géopolitique, et géoéconomique très instable ayant conduit à l'accumulation des déficits budgétaires, de la balance des paiements qui a cumulé plus de 12 milliards de dollars en 2017, des réserves de change qui se sont atrophiés de façon inquiétantes en considération de la faiblesse des productions locales, et de l'anarchie qui a caractérisée les importations ainsi que les dévaluations successives de la monnaie nationale, entre autres aléas liés à la sécurité nationale, ayant nécessité une vigilance accrue pour renforcer les capacités de défense militaires, en optimisant par des armements dissuasifs toute menace envers notre souveraineté, et notre intégrité territoriale, n'ont pourtant pas fragilisés, outre mesure, les potentialités réactives de l'Algérie en matière de défense, de préservation de la paix sociale, et du maintien de la politique de plein emploi. L'Algérie reste un pays vierge aux énormes potentialités économiques. L'initiative citoyenne des associations de notre communauté de France, descendants et héritiers de la digne Fédération de France lance un appel pathétique aux chefs d'entreprise, et aux investisseurs locaux, ou résidents à l'étranger pour s'impliquer dans la bataille du développement de leur pays, à présent que les conditions juridiques le permettent à travers la loi de Finances 2018, et la charte du partenariat public/privé (PPP) autorisant sous l'autorité du Chef de l'Etat l'ouverture du capital, ou la privatisation totale ou partielle des entreprises qui ont des difficultés de mise à niveau. En réplique au désordre de l'entame de la mise en ?uvre du plan de réformes économiques du Chef de l'Etat au niveau de la classe politique arrière-gardiste, et de quelques personnalités éparses dans le monde des affaires, M. Omar Aït Mokhtar coordinateur du Mouvement citoyen algérien de France en compagnie de M. Saghour, en sa qualité de président de l'Association de la société civile algérienne, qu'appuis sur le supplique en notre possession les signatures de Réda Maadi de l'Union de la communauté algérienne à Paris, celle de Abdelmajid Hanout (Arts & cultures d'Algérie ACAF Paris), de Youcef Bouabboune du Conseil représentatif des Algériens de France appellent les chefs d'entreprise, et les personnalités politiques «à cesser leurs divisions et leurs querelles, lesquelles donnent une mauvaise image de l'Algérie, tout en rendant le climat des affaires malsain, contribuant ainsi à la compromission du développement.» Les représentants des associations estiment qu'ils «qu'ils ne seront pas complices de ce gâchis inouï. Quand des opérateurs économiques, s'accusent mutuellement de favoritisme ou de blocage, on ne fait qu'affaiblir l'action de l'Etat Relevant que ce type de comportements «influence négativement l'attractivité du pays, en remettant en cause les investissements étrangers», les représentants des associations mettent l'accent sur le fait «qu'on négociant dans un ordre dispersé, on négocie en position de faiblesse, où l'intérêt personnel prime», poursuivant dans leur constat, les associations mettent en exergue les efforts du président de la République Abdelaziz Bouteflika pour «ramener la paix grâce à la Concorde civile», en sommant les intéressés par les réformes économiques à «faciliter la tâche du Président pour faire avancer l'Algérie, dans le respect des règles et lois de la République, la transparence et l'entente cordiale entre les chefs d'entreprises». Dans cet esprit, où transparait le patriotisme de notre communauté à l'étranger, il est stipulé sous la devise : «Pour l'Algérie, et qu'à l'initiative des associations d'Algériens installées en France, en hommage à la Fédération de France du FLN historique, qu'une rencontre fraternelle est programmée le 14 février 2018 à 18 heure à l'Hôtel Holiday à Chéraga, à Alger pour débattre des voies et moyens de relever les défis que pose la problématique de la mutation de l'économie algérienne, vers une économie de croissance pérenne, qui aurait tant besoin de l'aide de notre diaspora.
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Posté Le : 24/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amar Khelifi
Source : www.lnr-dz.com