La communauté algérienne au Yémen lance un appel au président de la république

Accusant l'ambassadeur algérien de refuser de leur venir en aide

Les algériens résidant au Yemen ont lancé un appel d'urgence au Président de la république pour qu'il leur vienne en aide « après que l'ambassadeur de notre pays dans cet état frère ait sali notre image dans des rapports pour que l'Algérie nous laisse tomber ». La communauté se trouve dans une situation très difficile, ne pouvant pas travailler pour subvenir à ses besoins en raison de la situation sécuritaire au Yémen.


Le docteur Fethi El Sakaf, président du centre yéménite de contrôle et de renforcement de la transparence et de l'intégrité, qui est une organisation non gouvernementale, a assuré hier à El Khabar que « la situation des algériens est dramatique , en raison des problèmes qui se sont accumulés depuis qu'ils ont arrêté de travailler depuis quatre mois, qu'ils ne touchent plus leurs salaires, de l'augmentation des prix et de leur incapacité à payer leurs loyers. Le docteur El Sakaf, qui est diplômé de l'université de Bouzareah à Alger, ajoute « je suis en contact constant avec eux, et j'appelle les autorités algériennes à intervenir rapidement pour les sauver, que ce soit en envoyant un petit avion pour les récupérer ou en leur offrant des billets d'avions pour retourner dans leur pays, come d'autres pays l'ont fait, parce qu'il ne sont plus en sécurité au Yémen qui vit une grave crise ». El Khabar a joint l'ambassade d'Algérie au Yemen pour connaitre l'avis de l'ambassadeur d'Algérie à Sanaa, Abdelouahab Bouzaher, mais la personne qui nous a répondu et qui n'a pas voulu décliner son identité nous a orienté vers le service Information du ministère des affaires étrangères. Les algériens résidant au Yémen avaient adressé une lettre au président de la république et au ministre des affaires. L'ambassadeur algérien au Yémen avait alors reçu des correspondances de sa tutelle en Algérie pour trouver une solution en faveur de la communauté algérienne « mais il a fourni de fausses informations sur nous »ont-ils dit.