La communauté algérienne à Abou Dhabi exprime son intérêt pour le vote

La communauté algérienne établie à Abou Dhabi prend part aux élections législatives du 5 au 10 mai en cours exprimant son intérêt pour cet acte hautement politique qu'elle considère important pour l'essor et la stabilité de la patrie.
Rencontrés par l'APS au siège de l'ambassade d'Algérie à Abu Dhabi, des Algériens établis aux Emirats arabes unis ont exprimé leur "attachement à l'Algérie notamment lorsqu'il s'agit d'échéances décisives pour l'avenir de leur patrie".
Une fois son devoir électoral accompli, Kamel, ingénieur en électronique qui vit à Abu Dhabi depuis neuf ans n'a pas pu cacher sa fierté de participer à la vie de son pays, soutenant que les Algériens doivent exprimer leurs opinions même lorsqu'ils sont loin de leur pays.
Meriem, qui se trouve également à Abu Dhabi depuis quatre ans, est arrivée au bureau de vote avec tous les membres de sa famille. Elle avoue que lorsqu'elle était en Algérie elle n'accordait que "peu d'importance" au vote alors qu'aujourd'hui, elle estime que "c'est un devoir vis-à-vis du pays".
Pour Abdelhalim, directeur commercial dans une entreprise privée aux Emirats, qui compte lui aussi voter, la campagne électorale destinée à la communauté algérienne à l'étranger aurait pu être plus large pour mieux s'enquérir des programmes proposés par les différentes formations politiques.
Par ailleurs, les Algériens établis à Abu Dhabi disposant d'une carte de séjour mais non portés sur les listes électorales pour différentes raisons ont exprimé leur déception. Ces ressortissants qui tiennent à participer à ce rendez-vous électoral comptent se rendre à Dubaï pour exprimer leur choix.
S'agissant du déroulement du scrutin qui a débuté samedi à Abu Dhabi, le ministre délégué à l'ambassade, Mohamed Boutrik a indiqué qu'il se déroulait dans une ambiance sereine voire festive, notamment qu'il (scrutin) coïncide avec le week-end.
La communauté algérienne établie aux Emirats est pleinement consciente de l'importance de cette échéance, a indiqué M. Boutrik, rappelant que la campagne électorale s'était faite par téléphone ou par contact direct, la loi émiratie interdisant aux étrangers l'organisation de campagnes électorales sur la voie publique.