Algérie

La commission nationale de surveillance installée Elections locales


La commission nationale de surveillance installée                                    Elections locales
La commission est composée de représentants de 52 partis politiques, en plus d'un représentant des listes indépendantes. La commission sera dotée de tous les moyens nécessaires techniques et logistiques devant lui permettre d'accomplir sa mission dans les meilleures conditions possibles. Elle sera également aidée dans sa tâche par un secrétariat permanent composé de cades compétents de l'administration. Concernant les listes des candidatures aux APC, le FLN vient en tête avec 1 520 listes sur 1 541 communes, suivi du RND (1 477), le MPA (632), le PT (521) et le FNA (472). Quant au MSP, il a déposé 321 listes, devançant le FFS (319), alors que le RCD en a déposé 63. S'agissant des listes APW, le RND est présent dans les 48 wilayas du pays, suivi du FLN dans 47 wilayas, puisque sa liste dans la wilaya de Aïn Defla déposée hors délai réglementaire a été rejetée. Le PT est présent, quant à lui, dans 43 wilayas, tandis que le FNA le MSP, le FFS et le RCD ont déposé respectivement 38, 24, 22 et 10 listes.Toutes les dispositions administratives et techniques ont été prises pour assurer le bon déroulement de la campagne électorale, a fait savoir le ministre. Pour ce faire, 4 313 structures, dont 2 122 salles, 943 stades, 960 espaces publics et 287 autres infrastructures ont été dégagés. En outre, 48 000 bureaux de vote dotés de deux urnes, seront mis à la disposition des électeurs. Interrogé sur l'absence des observateurs étrangers à ces élections, M. Ould Kablia a indiqué que ce genre d'élections « n'a jamais suscité l'intérêt de ces observateurs, qui sont beaucoup plus attirés par les élections législatives et présidentielle ».
Pas de candidats de l'ex-FIS
Au sujet de « la convocation, par les services de sécurité, de certains candidats du FFS pour « interrogatoire », selon ce parti, M. Ould Kablia a déclaré avoir rappelé à ses services qu'ils « n'ont pas à convoquer les candidats », parce qu'il s'agit, a-t-il dit, d'une « opération à caractère politique ». Il a ajouté que dans le dossier à fournir par le candidat, « il y a toutes les informations utiles sur le candidat. Il y a des conditions définies par les articles 3 et 4 de la loi électorale et qui concernent les personnes impliquées dans la déstabilisation du pays et celles ayant appartenu à l'ex-FIS. Ceux-là ne peuvent être candidats et c'est ce point plus précisément qui doit être vérifié par les services de sécurité à l'aide d'un passage au fichier et non par la convocation des personnes concernées ». « On a rappelé qu'il est interdit de convoquer des candidats pour ce genre d'enquête », a soutenu le ministre de l'Intérieur. Interrogé, par ailleurs, sur une prétendue « fetwa » qui aurait été faite par le « conseil ibadhite » sur l'interdiction pour la femme de se porter candidate aux élections, M. Ould Kablia a répondu : « nous ne pouvons interférer dans ce genre de fetwa, mais ce qui est sûr, c'est que nous allons appliquer strictement la loi et la liste qui ne comporte pas le quota exigé de femmes par la loi électorale, sera automatiquement rejetée ».
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