La Commission nationale Climat s'est réunie, lundi à Alger, en vue d'examiner l'actualisation du niveau de contribution de l'Algérie aux efforts internationaux visant à lutter contre le réchauffement climatique .Composée de 18 secteurs ministériels, cette Commission a procédé lors de cette réunion, notamment à l'examen de l'opération d'actualisation de la contribution fixée au plan national, de son état et perspectives d'avenir, à l'analyse et à l'évaluation de l'opération de mise en œuvre du Plan national climat (PNC) (adopté par le Conseil du gouvernement en septembre 2019), ainsi qu'à l'examen de l'état d'avancement du projet de l'élaboration de la 3e Déclaration nationale et du 1e rapport de l'Algérie actualisé toutes les deux années.
Cette réunion coïncide avec les préparatifs de la prochaine conférence des parties à Glasgow (Scotland, Bretagne) et l'entrée en application de l'Accord de Paris en janvier 2021.
Dans ce cadre, la ministre de l'Environnement, Dalila Boudjemaa, a affirmé lors des travaux de cette réunion, que les dossiers que supervise la Commission nationale climat, relatifs aux engagements de l'Algérie à limiter de manière progressive, " les gaz à effet de serre dans le cadre de l'Accord international sur les changements climatiques et l'Accord de Paris, ont connu " une avancée".
Toutefois, Mme Boudjemaa a appelé la Commission à accélérer son travail en vue d'une bonne préparation à la conférence de Glasgow (COP26).
L'Algérie qui est considérée parmi les pays les plus affectés par le phénomène du changement climatique, a fixé sa contribution en septembre 2015, pour ainsi se joindre précocement à l'Accord de Paris où elle s'est engagée à réduire ses émissions en gaz à effet de serre, de 7% à l'horizon 2030 et ce, en recourant à ses propres capacités et moyens, avec possibilité de relever cette contribution à 22%, si elle venait à obtenir le soutien financier et technique indispensables.
"La 3e Déclaration nationale et le 1e rapport actualisé de l'Algérie " sont en cours de réalisation, d'autant que cette déclaration comporte le bilan national des gaz à effet de serre de 2010 à 2021", a relevé la ministre.
Pour ce qui est du PNC, il se veut un moyen de réalisation de la contribution nationale fixée, mais requiert " un suivi et une évaluation continue pour son actualisation et sa consolidation", a soutenu la ministre.
Ainsi, le rôle de la Commission est "crucial", selon la ministre, en vue de suivre tous ces chantiers ouverts par le ministère, au regard de l'ordre du jour international qui attend le ministère de l'Environnement, dans le cadre des mesures de transparence issues des règles de Katowice de la Conférence des parties "COP24".
Dans ce même contexte, Mme Boudjemaa a mis en avant l'importance de " mettre en place un système national de recensement des gaz à effet de serre et d'un système national de métrologie, de reporting et de surveillance, deux systèmes qui représentent les éléments essentiels du système institutionnel en vue de répondre aux engagements internationaux de l'Algérie dans le cadre de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques, de l'Accord de Paris et de l'application de la stratégie nationale sur les changements climatiques.
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Posté Le : 17/05/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz