La Commission européenne et l'Espagne se démarquent

La Commission européenne se démarque de la résolution des parlementaires de Strasbourg. Présente lors de la résolution, la haute représentante de la diplomatie de l'Union européenne, Federica Mogherini, a insisté sur le "respect" de la "souveraineté" de l'Algérie. "Je pense que le premier sentiment que tous en Europe ressentons envers le peuple algérien est l'amitié et la proximité. Notre respect pour la souveraineté et l'autonomie de l'Algérie est total", a-t-elle indiqué, visiblement gênée."C'est aux Algériens et à eux seulement de décider du présent et du futur de leur pays", a-t-elle poursuivi. Pour la cheffe de la diplomatie européenne, qui cédera sa place dans les prochains jours, "l'Algérie n'est pas seulement un pays voisin, mais surtout un partenaire politique et économique, un pays ami. Pour beaucoup de citoyens européens, l'Algérie est aussi la famille. Donc, nous ne parlons pas d'un ami parmi d'autres, nous parlons d'un pays ami qui est très proche de nous".
"C'est aux Algériens et à eux seulement de décider du présent et du futur de leur pays", a-t-elle encore indiqué. De son côté, l'Espagne dit "soutenir le processus électoral en Algérie". "L'Espagne a toujours considéré (concernant la situation en Algérie) qu'il s'agit d'une question interne, et le gouvernement espagnol appuie le processus électoral qui va se tenir le 12 décembre prochain", a déclaré le ministre espagnol de l'Intérieur, Fernando Grande-Karlaska, à Alger, où il était en déplacement jeudi.

Ali Boukhlef.