Selon une source digne de foi nous apprenons que le président de la FAF, Charef-Eddine Amara a saisi la commission d'intégrité de la FAF afin d'ouvrir une enquête dans l'affaire Bichari-Hamoum.Lors d'une récente cérémonie privée, l'ex-président de la commission fédérale des arbitres, Khelil Hamoum, avait accusé l'actuel patron de l'arbitrage algérien, Mohamed Bichari, d'avoir trempé dans des affaires de corruption et de marchandage de matches.
Ces accusations ont été proférées en présence du vice-président de la FAF, Yacine Benhamza, et du membre du bureau fédéral, Rachid Oukali. Or, ces deux officiels qui ont le devoir de signalement ont préféré étouffer le scandale avant que la presse ne s'en saisisse.
En effet, le code d'éthique de la Fifa stipule dans son article 17 que "les personnes auxquelles s'applique le présent code qui sont informées d'une infraction aux dispositions du présent code doivent le signaler par écrit directement au secrétariat et/ou au président de la chambre d'instruction de la commission d'éthique.
Tout manquement au devoir de signalement est sanctionné d'une amende d'au moins CHF 10 000, ainsi que d'une interdiction d'exercer toute activité relative au football de deux ans au plus". Yacine Benhamza et Rachid Oukali risquent donc gros.
Dans un communiqué publié sur son site officiel, la FAF avait annoncé que "le président de la commission fédérale d'arbitrage, Mohamed Bichari, a décidé de déposer plainte auprès du procureur de la République. La Fédération algérienne de football, pour sa part, se réserve le droit d'engager des poursuites judiciaires pour défendre ses droits moraux".
SAMIR LAMARI
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Posté Le : 05/03/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Samir LAMARI
Source : www.liberte-algerie.com