La commission d'arbitrage accorde 50 opérations à l'APC

Le maire d'Aïn-Témouchent a devant lui pas moins de deux bonnes années sans être inquiété en matière de programmes de développement communaux ou sectoriels. La commission d'arbitrage que préside le wali d'Aïn-Témouchent lui a accordé 50 opérations, tous secteurs confondus, sur les 60 proposées à l'inscription. S'exprimant ce lundi après-midi devant un parterre de journalistes et correspondants de la presse écrite, le maire paraissait parler avec aisance et semblait certainement assez satisfait d'avoir engrangé une cagnotte globale dépassant les 32,5 milliards. Cela n'est point étonnant mais enviable de la part de ses homologues qui n'auraient pas eu ce privilège. Le gros des projets retenus et individualisés pour sa commune est focalisé sur les secteurs économiques des ressources en eau, des travaux publics, de l'urbanisme et la construction, et du logement et des équipements publics. L'aménagement de la ville et l'amélioration urbaine ont accaparé 30 opérations totalisant plus de 27 milliards de centimes. Parallèlement à cela, le maire, lors des explications qu'il a fournies à ses invités, a mentionné qu'il disposait d'une enveloppe d'environ 1,8 milliard destinée aux opérations d'urgence. Il cite dans ce cadre les projets qui, pouvant enrayer une pollution ou des maladies à transmission hydrique (MTH), doivent être réalisés sur-le-champ et sans tarder, quitte à lancer les travaux et régler par la suite. Une telle démarche est la plus demandée et la mieux indiquée, car il s'agit avant tout de question de santé publique et de préservation des vies humaines et des biens publics ou privés dans un certain sens. 2008 sera certainement l'année charnière pour le maire, l'ordonnateur du programme PCD. L'Etat a rempli sa part de responsabilité en mettant à la disponibilité des collectivités les fonds qu'il faut et au moment voulu. Il reste cependant que ces deniers publics soient utilisés à bon escient afin d'améliorer le cadre de vie des citoyens et de répondre à leurs sollicitations et leurs doléances. Et tout placement qui ne vise pas cette fin est vain.