Encore un énième report pour le lancement de la 3G
Les tapages médiatiques liés au lancement de la 3G vont devoir s'estomper un peu. L'Internet mobile ne sera pas lancé à la date prévue du 1er décembre prochain. Ce retard, qui risque d'aller bien au delà de plusieurs semaines, est dû à deux facteurs techniques quasi certains. A ce jour, aucun des trois opérateurs de téléphonie mobile, Mobilis, Ooredoo et Djezzy, n'a reçu sa licence définitive de la part de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), lui confirmant le droit d'exploitation de la téléphonie de 3e génération. Un retard inexpliqué et incompréhensible, étant donné que l'ARPT avait justement émis comme condition, l'engagement des opérateurs à lancer la commercialisation de la 3G dès le 1er décembre. Et si, au jour d'aujourd'hui mercredi 27 novembre, le régulateur ne semble pas avoir adressé officiellement aux trois opérateurs les licences définitives de la 3G, sa commercialisation ne peut être que retardée.
La validation des offres commerciales par l'ARPT
De ce constat, il en découle un autre problème qui va encore retarder le processus de lancement de la 3G. Il s'agit de la validation des offres promotionnelles que les opérateurs comptent proposer aux usagers. Car, il faut savoir que la réglementation impose aux opérateurs de n'annoncer leurs offres promotionnelles qu'une fois validées par le régulateur (ARPT) qui doit vérifier, à titre d'exemple, s'il n'y a pas de dumping ou tout autre publicité trompeuse ou contraire à la réglementation. Donc en l'absence d'une licence définitive, les opérateurs ne peuvent pas formuler des offres promotionnelles et les soumettre à l'appréciation de l'ARPT et, par conséquent, aucune carte SIM 3G ne sera vendue le 1er décembre et même dans un proche avenir. D'ailleurs, à trois jours de la date prévue pour le lancement, l'ARPT n'a même pas tranché la question du maintien ou non du même numéro de téléphone.
Ces hésitations au niveau de l'ARPT ramènent le débat sur la 3G à la case départ, à savoir à la « décision politique » derrière le report de son déploiement. De nombreux experts interrogés, espèrent que cet énième retard n'est pas lié à des calculs politiques, à savoir les élections présidentielles d'avril 2014.
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Posté Le : 27/11/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abdelkader Zahar
Source : www.maghrebemergent.info