Par Abdallah Kaddour
La couleur jaune qui s'est répandue au niveau de la baie d'Alger pendant une dizaine de jours commence lentement à disparaître. C'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de la Ville, Amara Benyounès, samedi dernier, en marge de la signature d'une convention avec le ministère de la Jeunesse et des Sports. «La coloration jaune apparue dernièrement dans l'eau de mer de certaines plages à cause de l'augmentation de la température, commence à disparaître au fur et à mesure depuis trois jours», dira-t-il.
En effet, une couleur jaune s'était répandue tout au long du littoral algérois, un phénomène sans précédent qui a suscité l'inquiétude des citoyens. D'autre part, le silence des autorités et du ministère de l'Environnement sur ce phénomène ont alimenté les rumeurs (tremblement de terre, la chaleur'). L'absence d'une réelle étude et analyse a laissé place à différentes spéculations.
L'inquiétude des citoyens à l'égard de ce phénomène inexpliqué qui coïncide avec la saison estivale était surtout sur le plan des dangers que peut causer ce dernier sur leur santé. A ce sujet, M. Benyounès affirme qu'il «ne représente aucun danger pour la santé des citoyens ni pour les espaces naturels». Selon le ministre, le phénomène a pour cause la hausse des températures au niveau des régions côtières quelques jours auparavant.
En effet, les villes côtières ont connu une canicule pendant plusieurs jours, des températures allant de 36 jusqu'à 40° dans certaines régions. «Ces plaques jaunes apparues dernièrement dans l'eau de mer vont s'estomper définitivement dès que la température baissera», affirme le ministre.
Par ailleurs M. Benyounès a écarté la possibilité de fermer certaines plages qui ont vu l'apparition de cette coloration jaune, tout en rappelant que la protection de l'environnement relève de la responsabilité de tous, et qu'il est nécessaire de préserver l'hygiène des plages, qui est un acte de civisme et de citoyenneté :
«Il est nécessaire de protéger le littoral et de préserver l'hygiène des plages.»
D'autre part M. Benyounès a insisté sur la nécessité de préserver l'hygiène de nos villes, a cet effet un programme a été établi par le ministère de l'Environnement pour le nettoiement des villes, en sachant que plus de 5 millions de tonnes de déchets ont été collectées et près de 6 000 décharges anarchiques ont été éliminées au niveau national grâce a ce programme.
Les villes de par le monde sont caractérisées par leur aspect esthétique, la propreté de leur environnement ainsi que l'esprit de citoyenneté, malheureusement l'Algérie enregistre un terrible déficit au niveau de l'hygiène de ses villes. Un déficit qui a valu à la capitale d'être classée la troisième ville la plus sale au monde suite à une étude établi par le Groupe britannique «Urbain clean environnement».
Un constat plus qu'alarmant sur l'hygiène dans nos villes, d'où la nécessité de mettre en place différentes mesures. Un processus qui commence par une sensibilisation des citoyens pour la préservation de leur environnement, l'introduction une certaine «culture de l'environnement dans la société», ainsi qu'une bonne éducation pour les enfants en matière d'hygiène et du sens de la protection de l'environnement et de la nature.
A. K.
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Posté Le : 04/08/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Photo M Hacène
Source : www.latribune-online.com