Algérie

La colère du président Tebboune



La colère du président Tebboune
Il semble que la nostalgie pour les pratiques folkloriques qui caractérisaient la scène politique avant 2019 commence à  s'infiltrer dans l'esprit des personnes faibles et opportunistes, ce qui nécessite un rappel et une mise en garde. La plupart des citoyens pensaient que l'ère de la servilité et de la flatterie lors des échéances électorales était révolue, surtout après que le pays ait été marqué par de nombreux incidents dus à  la vénération excessive des individus, avec des manifestations déplorables loin de l'admiration, du respect et de la déférence, mais plutôt des comportements malsains qui nécessitent une attention et une lutte par tous les moyens. Qui aurait pensé que le jeu des "cadres" reviendrait un jour en Algérie après avoir disparu avec l'arrivée du président Tebboune au pouvoir en 2019, lorsqu'il a mis fin au culte des individus et au monopole du pouvoir, à  l'absence d'alternance pacifique et démocratique au pouvoir... et lorsque le terme "excellence" lui-même a été abandonné, restaurant la dignité des citoyens qui ont enduré pendant deux décennies dans les bulletins d'information, les articles de l'agence de presse et les ondes de la radio avec ce terme, qui a consolidé un sentiment de soumission, de capitulation et de vénération inappropriée envers les individus, considérant que les présidents, les gouvernants, les ministres, les walis ou les hauts fonctionnaires ne sont que des hommes et des femmes que le pays a choisis pour les servir et servir les citoyens par responsabilité, et non par égo.   Nous disons cela parce que certains signes négatifs commencent à  apparaître à  l'horizon, surtout ces derniers jours alors que l'Algérie se prépare à  la présidentielle, où certaines parties ont été vues répétant des manifestations obsolètes, à  travers des affiches géantes du président de la République, et en érigeant des "cadres" dans des salles de rassemblement et de réunions sans aucun prétexte, ni politique, ni de marketing, ni protocolaire. Certains échos suggèrent que ces comportements sont parvenus aux oreilles de personnes concernées à  la présidence de la république et ont provoqué leur colère. De telles observations négatives n'ont aucun lien avec le militantisme ou le soutien, mais tachent l'image acquise par l'Algérie au cours des dernières années, après que l'État ait recouvré sa grandeur que le citoyen algérien ait retrouvé sa dignité, et que les institutions aient retrouvé leur rôle qu'avaient détourné des forces non constitutionnelles qui ont tiré profit de ces pratiques dépassées que ceux qui tentent de les réutiliser à  des fins politiques mais ne pourront pas les recréer sous aucun prétexte ou justification. Le président Tebboune lui-même a retiré le terme "excellence" du vocabulaire de la nouvelle Algérie, et a déclaré à  plusieurs reprises son rejet du terme, ne voulant plus entendre ces pièces de théâtre dégoûtantes, d'autant plus que l'image du président de la République, aux côtés du drapeau national, est un symbole parmi les symboles de l'État, dont la présence et définit clairement et précisément par des lois et des protocoles. Tebboune lui-même a émis, au début de son mandat présidentiel, des directives strictes pour mettre fin à  ce genre de pratiques et mettre un terme à  ces pratiques et honneurs répétés, innapropriés et sans occasion, ce qui exige de tous, élites, responsables, sympathisants ou partisans, d'abandonner ces comportements répugnants, car la nouvelle Algérie est définitivement sortie de l'ère des "cadres" et des honneurs folkloriques.


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