Algérie

La colère des enseignants persiste...



La colère des enseignants persiste...
L'entrée de l'universitéParmi les revendications brandies par les concernés, il y a lieu de citer l'organisation systématique par les départements, de séances de rattrapage des cours, des travaux dirigés et des travaux pratiques ratés par les enseignants grévistes.D'autres propositions d'actions, allant dans le sens de la radicalisation du mouvement de protestation et en complément des actions déjà inscrites dans le programme d'action en cours, ont été également retenues à savoir, la rétention des notes et le boycott des délibérations si la situation venait à l'exiger.Les enseignants et les enseignants-chercheurs exerçant au sein des différents campus de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou sont toujours en colère. Ces derniers s'interrogent d'ailleurs pourquoi leurs revendications, maintes fois exprimées, ne sont toujours pas prises en charge. Une absence de prise en charge en dépit de la tenue de plus d'une action de protestations observées ces derniers jours, dont une grève et une marche qui a eu lieu au centre-ville de Tizi Ouzou et à laquelle avait participé des centaines d'enseignants.Parmi les revendications brandies par les concernés, il y a lieu de citer l'organisation systématique, par les départements, de séances de rattrapage des cours, des travaux dirigés et des travaux pratiques ratés par les enseignants grévistes qui étaient présents aux sit-in et assemblées générales et ce, dès la cessation de la protestation ou de la grève.Ceci permettra d'épargner aux étudiants d'en payer les frais, précise-t-on. En second lieu, les protestataires revendiquent l'ouverture d'un débat de réflexion et d'étude sur la possibilité ou non de la consécration de l'autonomie complète mais encadrée des facultés ainsi que l'ouverture d'un débat de réflexion d'étude et de recherche des voies et moyens pour une gestion efficiente des structures pédagogiques pour les soustraire à la logique de la gestion des flux. «La levée des contraintes bureaucratiques et des blocages liés à l'utilisation par les laboratoires de recherche des budgets qui leur sont pourtant alloués avec une complète autonomie et l'éradication du phénomène de rétention de l'information et du retard prémédité de son acheminement», sont également deux autres points sur lesquels insistent les enseignants de l'université Mouloud-Mammeri. Ces derniers, pour rappel, agissent sous la houlette du conseil de wilaya du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes).Par ailleurs, dans une déclaration rendue publique par le Cnes de Tizi Ouzou, il y est souligné: «Le conseil de wilaya du Cnes prend acte avec indignation des tentatives de déstabilisation et d'intimidation à l'égard de certains enseignants, exercée de façon subliminale et sournoise, par certains chefs de départements voire à l'égard des représentants élus des enseignants de la section syndicale.D'autres propositions d'actions allant dans le sens de la radicalisation du mouvement de protestation et en complément des actions déjà inscrites dans le programme d'action en cours, ont été retenues. Il s'agit de la rétention des notes et le boycott des délibérations si la situation venait à l'exiger».Notons que dans le but de désamorcer le conflit en question, une réunion vient d'avoir lieu. Elle a regroupé l'administration de la wilaya de Tizi Ouzou et celle de l'université Mouloud-Mammeri d'une part et les coordinateurs des sections Cnes et Snapap de la même université, d'autre part. «Les résultats de cette rencontre feront l'objet d'un compte-rendu détaillé qui sera rendu public», conclut le conseil de wilaya de Tizi Ouzou du Cnes.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)