En colère, les
commerçants de l'entrée principale du marché de la «Place des Chameaux» (Rahbet
Lejmal) nous ont déclaré hier: «Notre rue peut être classée aujourd'hui et à
juste titre comme étant la plus sale de la ville, parce qu'elle est devenue un
véritable marécage». Ainsi, profitant de la célébration de la Journée mondiale
de l'Environnement, et attirés par le bruit fait autour de cet événement, un
groupe d'entre eux nous a contacté pour décrire une situation jugée «plus
qu'inquiétante» et qui, disent-ils, «se traduit par des ruissellements continus
provenant de conduites d'eau potable et d'égoûts éclatés dont les eaux
nauséabondes coulent sur le seuil de nos échoppes». Et de souligner que «cette
situation dure depuis plus de six mois». Et, disent-ils, tout le monde peut
facilement se rendre compte des inconvénients de cette situation en faisant une
virée dans ce marché situé en plein centre-ville, derrière le bâtiment du
théâtre régional et celui de la Banque nationale d'Algérie. Cette ruelle,
longue de quelques dizaines de mètres seulement, dans laquelle s'entassent 54
échoppes, pour la majorité des restaurants populaires qui font le bonheur des
visiteurs de la ville, des touristes et des clients de passage, étroite et
bruyante, est aussi très fréquentée, en ce sens qu'elle donne accès à l'un des
marchés les plus populaires de la ville où le produit «made in» est roi. De
surcroît, elle est encombrée par de nombreux etals de marchands à la sauvette
qui vendent n'importe quoi, qui s'installent à l'entrée même de leurs
établissements. «Depuis six mois que nous avons adressé une requête
conjointement au wali et au maire, signée par les 54 commerçants de la place,
dans laquelle nous avons décrit la situation chaotique que nous vivons et
demandé l'intervention des autorités locales pour y remédier, nous n'avons
obtenu aucune réponse», affirment nos interlocuteurs.
Interrogé, le directeur des services hygiène
et assainissement de l'APC a répondu que ces problèmes ne relèvent plus des
prérogatives de l'APC car une partie est du ressort de la Société des eaux et
de l'assainissement de Constantine (Seaco) et une autre partie relève des
compétences de la police de l'urbanisme et de l'environnement. La Seaco est
donc informée de la situation et envisage sa prise en charge, alors que les
étals de vendeurs illicites sont de la compétence des services de police
chargés du maintien de l'ordre.
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Posté Le : 06/06/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com