Algérie

LA COLÈRE DE MADOUI



Bernard Casoni, Omar Belatoui, Adda Bouras, Walid Derrardja, Hichem Nekkache, Yousef Berrabah et maintenant Hichem Belkaroui. Au Mouloudia d'Oran, il paraît clair que le "relationnel" n'est certainement pas le maillon fort du club cette saison.Le fait que le MCO eut déjà consommé deux entraîneurs (Casoni et Belatoui), un secrétaire général (Adda) et fasse le forcing pour se séparer de quatre de ses joueurs dénote, en effet, d'un mal de vivre interne qui contraste incompréhensiblement avec la réussite sportive de l'équipe professionnelle.
Preuve que rien ne va dans le bon sens : la dernière affaire en date, à savoir celle du conflit ouvert entre le président Tayeb Mehiaoui et son joueur le plus expérimenté, Hichem Belkaroui.
Basant sa décision de mettre fin unilatéralement au contrat de son défenseur sur les "rapports oraux" d'habitués du vestiaire, le président du conseil d'administration de la SSPA-MCO est, a priori, allé trop vite en besogne au moment où une réunion préalable avec "l'accusé" lui aurait évité de refaire la même erreur que lors du début de saison lorsque le même joueur avait été congédié puis repêché et réintégré en l'espace de vingt-quatre heures.
Outre le principal intéressé, ces deux "affaires Belkaroui" ont cela en commun qu'il est à chaque fois reproché au défenseur gaucher "son rôle de syndicaliste au sein du groupe professionnel".
L'absence d'un intermédiaire fiable entre le président Mehiaoui et les joueurs a, aussi et surtout, creusé un fossé dans lequel sont venus s'engouffrer ces habituels (mauvais) conseillers de l'ombre dont le rôle de "rapporteurs" est aussi nuisible que "mauvais payeur".
Omar Belatoui tenait bien à un certain moment ce rôle de corroie de transmission, évitant à chaque fois que des situations banales s'enveniment, mais lui aussi a fini par se retrouver en dehors du cercle décisionnel en raison, justement, d'une incompréhension mutuelle.
Découvrant, jour après jour, les faces cachées de certains membres de la direction et le côté obscur de la bâtisse mouloudéenne, l'entraîneur Kheireddine Madoui commence, d'ailleurs, à en avoir "vraiment marre", du moins ... d'après ce qui se "rapporte" aux alentours du vestiaire oranais.

Rachid BELARBI


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