...La colère de Hannachi

...La colère de Hannachi En dépit de la satisfaction affichée par le président de la FAF quant à la bonne marche de l’amendement des statuts et règlements de la Fédération algérienne de football, l’article inhérent à la durée du mandat du président et de son bureau continue d’être entouré d’ambiguïté. Parmi les rares présidents de clubs qui n’ont pas voté pour l’article amendé il y a le président de la JS Kabylie, Moh Chérif Hannachi. Ce dernier se dit même «étonné» de voir la majorité des présents lever leur main pour cautionner un article qualifié par ses soins de «catastrophique».Pour le boss kabyle : «Quand on limite le mandat d’un président et son bureau, on porte un coup sévère à la stabilité. Je suis persuadé que les choses ne vont pas changer avec une telle procédure. Le président de la FAF a besoin de plus de temps pour faire du bon travail. J’ose même dire que ses efforts ne peuvent donner leurs fruits que lors du troisième ou quatrième mandat. Les exemples de la FIFA et la CAF sont à méditer d’ailleurs», explique t-il. Il faut dire que les observateurs s’attendent à ce que la polémique soit, de nouveau, relancée une fois que les prochaines élections arriveront. Personne n’est en mesure d’ailleurs de se prononcer sur la légalité d’une éventuelle candidature de l’actuel président de la FAF pour briguer un autre mandat. Haddadj lui se montre optimiste à ce sujet, estimant que d’ici-là, le ministère et la FAF trouveront, sûrement, une solution à même de clarifier les choses sans piétiner sur les statuts standard de la FIFA. F. Karim