Algérie

La coïncidence des fêtes du Nouvel An et du Mawlid fait exploser les prix des volailles



La coïncidence des fêtes du Nouvel An et du Mawlid fait exploser les prix des volailles
Les coutumes, les m?urs et les traditions des Algériens se ressemblent malgré les légères différences qui existent. Le passage de la fin de l'année du calendrier grégorien est fêté par les plupart des familles algériennes, chacune ayant sa propre manière de faire.Ce passage à l'année 2015 va coûter trop cher en raison de la cherté de la vie. Il y a bien entendu celles qui ont les moyens financiers qui peuvent se permettre une escapade en Tunisie ou dans un pays européen, celles aux finances limitées, qui se contenteront de voyages à l'intérieur du pays, notamment dans le Sud algérien, et, enfin, celles qui devront fêter cette fin d'année chez elles, à domicile, à travers... la gastronomie locale. Pour cette dernière catégorie et même si la préparation diffère d'une région à une autre, il y a un produit incontournable dont aucun chef de famille ne peut se passer d'en acheter : c'est le poulet. Mais à quel prix les bouchers et les marchands de volailles le proposent-ils' Le mois passé, le prix du kilo de cette viande blanche était vendu à 190 Da chez les bouchers. En revanche, à l'approche des fêtes du nouvel an, le prix est passé à 320 dinars aujourd'hui et la tendance augmente au fur et à mesure que l'on approche de la fin de l'année. Pour justifier cette envolée des prix, les uns avancent l'argument de l'offre et de la demande, les autres (les aviculteurs) celui de la cherté des produits alimentaires destinés à la volatile. Mais quoi qu'il en soit, c'est toujours le consommateur qui est « le poulet de la farce. » Il en va de même pour les produits dérivés des poulets, à savoir les ?ufs et les abats. Le prix de l'?uf est passé de 8 à 12, voire 15 DA. Le gros calibre était cédé hier à 15DA. L'?uf de moyen calibre est un peu moins cher, un plateau valait 350 DA. L ??uf n ?est donc pas abordable pour les petites bourses. Cette fois-ci producteurs et grossistes des ?ufs s'entendent pour justifier l'envolée du prix aux conditions météorologiques. D'une part, les poules pondeuses ne supportent pas le froid et leur rendement devient minime comparativement au reste des saisons de l'année. D'autre part, les routes bloquées par la neige sont aussi une autre cause qui, selon eux, justifie le nouveau prix des ?ufs. Faute de poules pondeuses, les aviculteurs n ?arrivent pas, dira un autre aviculteur, à satisfaire le marché, la demande dépassant de loin l ?offre. C'est un autre argument brandi pour expliquer des prix prohibitifs.En réalité, la coïncidence cette année des fêtes du nouvel an et du Mawlid Ennabawi Ech-Charif, est la raison principale, voire la plus crédible de cette envolée de prix. Quels que soient les facteurs ou les conditions déterminant les prix des produits alimentaires, les fêtes et les saisons priment toujours pour commander la mercuriale. Selon les spécialistes, les prix vont connaître une baisse sensible mais pas avant la fête du Yennayer qui coïncide avec le 12 janvier de chaque année. Les produis concernés sont les viandes, les fruits secs et les sucreries.




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