La CNLTT demande la réhabilitation des lycées techniques et des technicums Convaincue de la nécessité vitale de l'enseignement technique

La Coordination nationale des lycées techniques et technicums (CNLTT) a demandé la réhabilitation des lycées techniques et des technicums qui n'existent plus depuis l'application de la réforme de l'Education nationale, en 2003. «Dès l'entame de la mise en application de la réforme de l'éducation nationale, en 2003, la CNLTT a milité sans relâche pour la préservation de l'enseignement technique en Algérie et a fait des propositions concrètes dans ce sens», a indiqué, hier, un communiqué de la coordination, ajoutant qu'«à ce jour, aucune de ses revendications ou propositions n'a été prise en considération par le ministère de l'Education nationale».
Cette décision d'annuler l'enseignement technique en Algérie est «en contradiction avec les recommandations de la commission nationale de la réforme du système éducatif». Pour la CNLTT, «la réforme de l'enseignement technique n'a été au bout du compte qu'une opération insensée de démantèlement de l'enseignement technique», est-il ajouté dans le même communiqué.
Néanmoins, convaincue de la nécessité vitale d'un enseignement technique performant au sein de l'Education nationale et sa contribution indéniable à la réduction de la déperdition scolaire, et pour le bien de l'économie nationale, la CNLTT revendique un plan de réhabilitation des lycées techniques et des technicums, l'instauration d'un bac professionnel sous statut scolaire et l'intégration sans conditions des professeurs techniques des lycées techniques en qualité de professeur de l'enseignement secondaire.