Ces derniers temps, la Cnas de la wilaya de Annaba s?est distinguée par plusieurs faits qui, au demeurant, n?honorent pas sa vocation d?assistant social. A commencer par sa défaillance dans le paiement des membres de la commission de recours de wilaya, chargée de statuer sur les recours déposés par les citoyens vis-à-vis des différentes décisions de l?administration, toutes institutions confondues. Ce qui a généré, durant plusieurs mois, le gel des réunions de celle-ci, et par conséquent le blocage des affaires des citoyens, y compris les professionnels. Devant cet état de fait, l?ex-wali de Annaba n?est pas allé de main morte pour la dissoudre et soulager ainsi tous les citoyens qui en sont les otages, et qui ont qualifié cette commission de facteur de blocage. La Cnas ne s?est pas arrêtée là, cette fois-ci, c?est un opérateur économique qui confirme cette étiquette, collée, apparemment à raison, à cette caisse aux mille et un maux. Ce propriétaire d?une société employant plusieurs dizaines de personnes se dit être victime d?un abus de pouvoir de la part de la Cnas. Il a réglé par chèque, selon lui, les charges de sa société, dont l?encaissement se fait à la BNA. Etant équipé d?un nouveau système bancaire de compensation, cette dernière a rejeté le chèque au motif de problème technique. Cet industriel dira, à ce sujet : « Nous avons immédiatement procédé au remplacement , en remettant le chèque à l?agent de la CNAS, de passage à notre siège. Qu?à cela ne tienne, quelques jours après nous avons été sommés de payer une pénalité de retard sans que celle-ci ne nous soit incombée, avec en sus la mention avant poursuites judiciaires. Nous avons alors écrit au directeur à maintes reprises, en vain. J?aurais aimé que la même procédure soit appliquée à ceux qui comptabilisent des retards dans le paiement de plusieurs dizaines de millions ». Et d?ajouter : « Comment voulez-vous que le développement économique caractérise notre wilaya, si des pratiques pareilles ne sont pas éradiquées ? Pis encore, au moment de la réception de la pénalité assortie de menaces de poursuites judiciaires, j?étais en discussion avancée avec un étranger pour monter un partenariat dans le cadre de mon activité. Lorsqu?il a appris ma mésaventure, il a préféré plier bagages et quitter les lieux ». La mésaventure de cet opérateur n?est pas un cas isolé. Plusieurs autres vivent les mêmes abus sans pour autant oser les dénoncer par crainte de représailles. Bouche cousue pour les citoyens, notamment les vieux qui sont constamment malmenés par les contrôles médicaux. Contacté, le directeur n?a pas voulu nous recevoir, et encore moins répondre au téléphone.
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Posté Le : 26/05/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. F. G.
Source : www.elwatan.com