Algérie

La CNAS interpellée



Le chef de service de médecine interne au niveau de l'Etablissement hospitalier spécialisé en chirurgie médicale Salim Zmirli d'El Harrach, Mme Nadia Oumnia a mis en avant, jeudi à Alger, l'efficacité de certains médicaments innovants dans le traitement du diabète, ce qui nécessite leur remboursement par la sécurité sociale, vu leur coût élevé.Le chef de service de médecine interne au niveau de l'Etablissement hospitalier spécialisé en chirurgie médicale Salim Zmirli d'El Harrach, Mme Nadia Oumnia a mis en avant, jeudi à Alger, l'efficacité de certains médicaments innovants dans le traitement du diabète, ce qui nécessite leur remboursement par la sécurité sociale, vu leur coût élevé.
S'exprimant en marge des portes ouvertes organisées par l'établissementpour la préventiondu diabète, la spécialiste a souligné quele ministère de la Santé a enregistré certains médicaments innovants, ayantprouvé leur efficacité à équilibrer le tauxde sucre dans le sang et à prémunir lemalade des complications, précisant qu'"un simple citoyen est incapable deles acheter, vu leurs coûts élevés", ce quiexige leur remboursement par la sécuritésociale.Cette maladie "est en constante augmentation,aussi bien en Algérie qu'à traversle monde, vu le changement du mode devie du citoyen porté sur la restaurationrapide et les sucreries, outre le manque de marche".
La spécialiste a mis en gardecontre cette maladie qui "constitue undanger pour la santé de l'individu,notamment ses complications, à savoir,l'Accident vasculaire cérébrale (AVC),les maladies cardiovasculaires, l'insuffisancerénale, la cécité, ainsi que l'atteintedu foie qui se développe en cancer".Concernant l'AVC, Pr Oumnia asouligné que l'EHS Salim Zmirli accueille, à lui seul, 4 à 5 cas/jour,déplorant l'absence de services spécialisésà travers le territoire, pour prendre en charge les cas admis à l'hôpital.
Afin d'éviter la survenance de ces dangereuses complications, Mme Oumnia a mis l'accent sur l'importance de "s'alimenter avec des repas sains, riches en légumes et fruits, et de s'éloigner des sucreries et des graisses, notamment dans les repas rapides, et de pratiquer des activités sportives, à l'instar de la marche au moins une demi-heure, trois fois par semaine". Elle a également mis en garde contre la consommation des boissons gazeuses et sucrées, faisant savoir qu"'une bouteille de boisson gazeuse contient 14 morceaux de sucre".
Dans ce cadre, Mme Oumnia a rappelé l'enquête nationale menée par le ministère de la Santé, en coordination avec les agences de l'ONU en Algérie en 2016, et qui a révélé que 14.5% des diabétiques ont entre 19 à 65 ans. Le surpoids et l'obésité sont les principaux facteurs, ajoute l'enquête, précisant que le taux d'atteinte chez les hommes est de 45 à 55% et chez les femmes de 55 à 65%. Elle a évoqué, dans le même cadre, les lacunes enregistrées en matière de prise en charge par les pouvoirs publics. A rappeler que le staff médical ayant supervisé ces portes ouvertes, a organisé également des ateliers sur l'éducation médicale et le traitement de la maladie, en passant par les analyses puis l'orientationdu malade vers les services spécialisés.
S'exprimant en marge des portes ouvertes organisées par l'établissementpour la préventiondu diabète, la spécialiste a souligné quele ministère de la Santé a enregistré certains médicaments innovants, ayantprouvé leur efficacité à équilibrer le tauxde sucre dans le sang et à prémunir lemalade des complications, précisant qu'"un simple citoyen est incapable deles acheter, vu leurs coûts élevés", ce quiexige leur remboursement par la sécuritésociale.Cette maladie "est en constante augmentation,aussi bien en Algérie qu'à traversle monde, vu le changement du mode devie du citoyen porté sur la restaurationrapide et les sucreries, outre le manque de marche".
La spécialiste a mis en gardecontre cette maladie qui "constitue undanger pour la santé de l'individu,notamment ses complications, à savoir,l'Accident vasculaire cérébrale (AVC),les maladies cardiovasculaires, l'insuffisancerénale, la cécité, ainsi que l'atteintedu foie qui se développe en cancer".Concernant l'AVC, Pr Oumnia asouligné que l'EHS Salim Zmirli accueille, à lui seul, 4 à 5 cas/jour,déplorant l'absence de services spécialisésà travers le territoire, pour prendre en charge les cas admis à l'hôpital.
Afin d'éviter la survenance de ces dangereuses complications, Mme Oumnia a mis l'accent sur l'importance de "s'alimenter avec des repas sains, riches en légumes et fruits, et de s'éloigner des sucreries et des graisses, notamment dans les repas rapides, et de pratiquer des activités sportives, à l'instar de la marche au moins une demi-heure, trois fois par semaine". Elle a également mis en garde contre la consommation des boissons gazeuses et sucrées, faisant savoir qu"'une bouteille de boisson gazeuse contient 14 morceaux de sucre".
Dans ce cadre, Mme Oumnia a rappelé l'enquête nationale menée par le ministère de la Santé, en coordination avec les agences de l'ONU en Algérie en 2016, et qui a révélé que 14.5% des diabétiques ont entre 19 à 65 ans. Le surpoids et l'obésité sont les principaux facteurs, ajoute l'enquête, précisant que le taux d'atteinte chez les hommes est de 45 à 55% et chez les femmes de 55 à 65%. Elle a évoqué, dans le même cadre, les lacunes enregistrées en matière de prise en charge par les pouvoirs publics. A rappeler que le staff médical ayant supervisé ces portes ouvertes, a organisé également des ateliers sur l'éducation médicale et le traitement de la maladie, en passant par les analyses puis l'orientationdu malade vers les services spécialisés.


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