Algérie

LA CLÔTURE DU FIBDA DEVAIT AVOIR LIEU HIEREngouement pour les mangas



LA CLÔTURE DU FIBDA DEVAIT AVOIR LIEU HIEREngouement pour les mangas
Le 6e Festival international de la bande dessinée d'Alger (Fibda) a accueilli cette semaine des dessinateurs du monde entier, sur fond d'un engouement croissant pour les mangas algériens. "La BD algérienne a énormément évolué. Je vois de nombreuses nouveautés sortir et cela m'émeut beaucoup", confie Kaci, de son vrai nom Ahmed Aït Kaci, dessinateur de presse franco-algérien à qui le 6e Fibda remettait cette année le prix d'honneur.Comme lui, Le Hic, Dilem, Slim, Haïder ou Labter manient par l'ironie du trait les absurdités du quotidien dans la presse algérienne. Le Fibda, qui s'est achevé hier samedi, présentait cette année des 'uvres d'auteurs du monde entier, originaires notamment des Philippines, de Chine ou d'Inde, avec pour invité spécial le père de Titeuf, le Suisse Philippe Chapuis, dit Zep. Le Cameroun était également l'invité d'honneur avec Njoya et Nyem Popoli, tandis que l'Algérie se revoyait en dessins à travers son demi-siècle d'indépendance. Ses liens avec l'ancienne puissance coloniale sont restés très forts.
Ainsi, une trentaine d'auteurs français étaient présents, dont Philippe Margerin ou Jacques Ferrandez, auteur des célèbres Carnets d'Orient qui retracent les deux derniers siècles de l'Algérie. Pour la commissaire du festival, Dalila Nadjem, "le Fibda a été l'événement révélateur de la BD et du manga". La jeunesse du pays est en effet de plus en plus attirée par ce genre qui offre des histoires 100% algériennes et a même sa propre publication mensuelle, Laabstore. Lancé en 2008, Laabstore remporte un formidable succès en librairie.
De 2000, ils sont passés à
10 000 exemplaires vendus en cinq ans en popularisant les premiers mangas algériens. Cette année, Dalila Nadjem a même créé une librairie consacrée à la BD, une première dans le pays, sur le site même du festival, sur les hauteurs d'Alger. Un bonheur pour Dalal qui rêve d'y passer toutes ses vacances. "C'est mieux que la télévision parce qu'on prend son temps avec les histoires", dit cette élève algéroise de
13 ans.
Mais l'engouement pour le 9e art "n'est pas à la portée de toutes les bourses", reconnaît Mme Nadjem, elle-même libraire. Quant au problème de la langue : français ou arabe ' Les BD en arabe sont beaucoup moins nombreuses, explique-t-elle, alors que l'arabe est la première langue en Algérie.
APS
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