Algérie

La clinique de «Point du Jour» rouverte prochainement, «Ste Anne» attendra


Les travaux de rénovation de la maternité du «Point du Jour», appelée désormais établissement hospitalier spécialisé en gynécologie et obstétrique, sont en cours d'achèvement. Selon son directeur, M. Medjahed, sa réouverture est prévue pour la fin du mois en cours ou au plus tard au courant de la première semaine du mois de février. Il est à rappeler que la dernière admission au niveau de cette clinique, d'une capacité globale de 64 lits, date du 26 novembre 2007 et que les travaux ont été lancés avant, du fait qu'ils ne pouvaient pas entraver l'activité. Selon le premier responsable de la structure, datant du début des années 80, ces travaux se sont imposés dans l'objectif d'humaniser la prise en charge des malades et d'adapter l'activité aux normes requises. Concernant le financement du projet, il a été effectué sur la base d'un montage à partir du budget de la direction de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et celui de l'établissement. Le coût global de l'opération est estimé à 2,4 milliards de centimes, répartis à égalité entre les deux parties, respectivement les travaux de revêtement pour la DSPRH et ceux de la plomberie et menuiserie, ainsi que les différents réaménagements internes au compte de l'EHS. Sur les nouveautés introduites à travers ce projet qui est venu à point nommé, il s'agit de la création d'un service de réanimation qui, une fois opérationnel, évitera de transférer les cas urgents vers le CHU d'Oran. Par ailleurs, un deuxième bloc opératoire sera ouvert pour les cas urgents alors que l'autre sera réservé aux malades préalablement programmés. Cela permettra de désinfecter ces espaces, alors qu'auparavant cette opération tant indispensable n'était pas possible du fait qu'il fonctionnait à longueur de journée. Aussi, la disposition des services et du circuit d'acheminement du malade a été revue et corrigée avec une disposition des chambres d'hospitalisation ne pouvant plus tolérer des malades à même le sol ou dans des conditions d'hygiène déplorables. Pour les nouveau-nés prématurés, une salle de couveuses a été aménagée. Concernant les équipements, un volet pris en charge entièrement par la DSPRH, on apprend également qu'ils seront installés au fur et à mesure de l'achèvement des travaux de revêtement, confiés à une entreprise chinoise. Parallèlement au projet de réfection de cet établissement, un autre est en cours et il s'agit de la clinique Nouar Fadéla (ex-Sainte Anne) évacuée depuis plus de trois ans pour notamment des raisons de vétusté de l'édifice. Ainsi, les malades ont été tous transférés à la maternité des Amandiers. Mais, depuis, et en dépit du fait que cette structure a constitué et constitue toujours l'une des priorités des responsables du secteur de la santé aussi bien locaux que nationaux, le projet a accusé un réel retard. Ceci est dû au fait que les responsables ont longtemps tergiversé avant de décider de sa réhabilitation. A rappeler que cette structure, vieille de près d'un siècle, est située dans une zone caractérisée par des risques d'affaissement de terrain. D'ailleurs et de visu, aussi bien à partir de la rue des soeurs Benslimane que de la rue Tabarot, les citoyens se sont rendu compte que la structure s'est fragilisée au niveau de ses fondements. Actuellement, les travaux vont bon train et il est question, selon des sources hospitalières, de lui garder la même vocation, à savoir la gynécologie obstétrique. En revanche et en attendant que cette maternité soit rouverte, les riverains se plaignent déjà de la multitude de désagréments causés par le chantier et notamment l'impossibilité de stationner aux abords de la structure. Du coup, ce sont également des centaines d'automobilistes qui peinent à trouver la moindre place pour stationner, d'autant que la rue du 20 Août est pratiquement interdite au stationnement depuis la réouverture du consulat de France. Dans les milieux de la santé, on avance que la remise en service de ces deux structures devient indispensable afin d'alléger la pression que subissent les deux autres structures actuellement fonctionnelles, à savoir les maternités du CHUO et des Amandiers, d'autant que la demande dépasse de très loin les besoins locaux du fait de la vocation régionale de ces deux établissements.
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