D'aucuns diront que les prix sont plus cléments que ceux enregistrés l'année dernière. « Mis à part une petite flambée à cause de la spéculation durant les quelques jours précédant le mois de carême et pendant les deux premiers jours, la mercuriale s'est par la suite stabilisée en des seuils très abordables pour les consommateurs » constate un marchand de fruits et légume du marché 18-Février de Hadjout. Selon un autre vendeur, la stabilisation de la mercuriale sur cette place de négoce qui attire quotidiennement des centaines de clients venant non seulement de la ville mais aussi d'une grande partie de la wilaya, est le corollaire direct de l'abondance de l'offre, ce qui de facto ne laisse aucun intervalle de man'uvre pour les spéculateurs qui d'habitude parasitent le marché en pareille période, caractérisée justement par une augmentation subite de la demande. A titre illustratif, la pomme de terre, un produit de large consommation, est cédée entre 30 et 35 DA le kg, alors que l'oignon sec ne dépasse pas les 25 DA le kg. Idem pour la carotte et la courgette qui affichent respectivement sur les étals 35 et 65 DA le kilo. Le prix du poivron et de la tomate varient entre 40 et 65 DA le kg, contre 120 DA le kg d'ail. Toutefois, la laitue caracole toujours au sommet de la mercuriale avec 100 DA. Concernant les fruits, leurs prix n'ont pas connu non plus de hausse. La pastèque se vend entre 30 et 35 DA le kg, tandis que le melon se négocie entre 50 et 70 DA. « Aujourd'hui, j'ai fait le plein de cantalou chez un commerçant ambulant de Ain Defla, j'en ai acheté 14. A 100 DA on peut en avoir quatre, alors que d'ordinaire il se vend 70 DA le kg » confie Mohamed, un retraité de Hadjout. A l'instar du Ramadhan de l'année passée, les viandes congelées connaissent un engouement particulier des consommateurs. « La viande ovine congelée, débarrassée de toute graisse, est vendue à 830 DA, alors que la fraîche affiche 1.200 DA le kg. C'est vous dire la différence. Idem pour la viande bovine congelée cédée à 600 DA, contre 1.100 DA chez le boucher » compare un habitant de Hadjout. Même pour le poulet, de nombreux clients se rabattent sur le congelé, vendu à seulement 230 DA le kg, soit presque 100 DA de moins que le poulet frais. Le prix de la sardine, d'ordinaire affichant entre 400 et 500 DA est cédée ces jours-ci à 100 DA, à l'instar du poisson bogue. Pour le saourel son prix varie entre 70 et 90 DA. Toujours est-il, la crevette rouge demeure encore inaccessible pour les petites bourses, puisque son tarif ne descend pas en-dessous des 1.200 DA. « Dieu merci, on n'a pas connu une flambée des prix pendant ce Ramadhan. C'est une très bonne choses pour la majorité des consommateurs, dont les revenus sont généralement limités, d'autant plus que d'autres dépenses nous attendent avant l'Aïd, notamment pour les achats des ingrédients des gâteaux traditionnels et les habits des enfants » remarque un enseignant de Tipasa.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 27/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amirouche Lebbal
Source : www.horizons-dz.com