' La célébration, le 3 mai, de la Journée mondiale de la liberté de la presse est l'occasion, à chaque fois, de souligner le rôle irremplaçable des médias professionnels, notamment la presse sur support papier, dans la diffusion d'une information de qualité, vérifiée et fiable, dont la valeur est incontestable, produite en respectant les fondamentaux, éthiques et déontologiques, du métier de journaliste.Aujourd'hui, c'est le 30e anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse. En effet, il y a 30 ans l'Assemblée générale des Nations unies décidait de proclamer le 3 mai Journée internationale de la liberté de la presse. Le thème de cette année est donnée par l'UNESCO: «Façonner un avenir des droits : la liberté d'expression ; clé de voûte des droits humains». Cela signifie que la liberté d'expression constitue l'élément essentiel à la jouissance et à la protection de tous les autres droits de l'Homme. À cette occasion, l'UNESCO a organisé un événement anniversaire spécial au siège des Nations unies à New York, avec une journée complète d'activités le 2 mai.
Pour sa part, l'Algérie célèbre la Journée internationale de la liberté de la presse dans un contexte marqué par des réformes profondes du secteur, à la faveur de l'adoption d'une nouvelle loi organique sur l'information visant à consacrer et garantir le respect des règles de déontologie et d'éthique professionnelle. Le Président Abdelmadjid Tebboune, a fait de la liberté de la presse un «principe immuable» consacré dans la Constitution de 2020. Il a mis également l'accent sur la nécessité d'assurer la transparence du financement des médias, ainsi que le droit des professionnels de la presse d'accéder aux sources d'information dans le cadre du respect de la loi, du droit à la protection de l'indépendance des journalistes et du secret professionnel.
Le 22 octobre 2020, à l'occasion de la Journée nationale de la presse, le Président Tebboune avait réitéré son engagement à «garantir la liberté de la presse et d'expression dans le cadre des lois en vigueur et des garde-fous éthiques auxquels doit se conformer, instinctivement, le journaliste dans l'accomplissement de sa mission médiatique noble». Dans son message à la corporation de la presse, il avait rappelé que parmi les principales garanties contenues dans la Constitution, il y a lieu de citer «la non-soumission du délit de presse aux sanctions privatives de liberté et la non-suspension d'une activité journalistique, quels que soient les moyens de sa diffusion ou publication, sans décision de justice». Les observateurs notent la qualité et la crédibilité du service offert par les médias algériens.
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Posté Le : 02/05/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L A
Source : www.lnr-dz.com