Algérie

La Cldt n'a pas eu de quitus


La Cldt n'a pas eu de quitus
«L'attitude des autorités publiques contre les initiatives de l'opposition prouve que le pouvoir est paniqué.»Les partis de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (Cldt), ont vu leur demande d'autorisation de la tenue de la conférence thématique prévue aujourd'hui rejetée par la wilaya d'Alger.«La salle devant abriter cette rencontre est destinée aux activités culturelles, notamment en ce mois de Ramadhan», est le prétexte avancé par les services de la wilaya d'Alger pour justifier leur réponse négative.Auparavant, soit le 13 juillet dernier, la wilaya a exigé d'adjoindre en annexe au dossier de demande d'autorisation, une lettre explicative des principaux axes du contenu de la conférence ainsi qu'une liste nominative des animateurs avec en sus, un engagement écrit des trois membres du parti de Jil Jadid au nom desquels cette demande a été formulée.«On a accepté d'accomplir cette procédure arbitraire, mais le sésame n'a pas été obtenu pour autant», déplore le porte-parole de Jil Jadid. La réservation de ladite salle par la Cldt auprès de son gestionnaire, «prouve s'il en est, qu'elle n'était pas réservée comme le prétendent les services de la wilaya», note-t-on. Le chargé de la communication de Jil Jadid, Sofiane Sakhri chargé de l'organisation de ce rendez-vous a affirmé, hier, que la Cldt n'est pas autorisée à organiser sa conférence thématique prévue, aujourd'hui, au niveau de la salle Mohamed-Zinet de l'Office Riadh el Feth d'Alger. Le parti de Soufiane Djilali rappelle toutefois qu'il a pu organiser plusieurs activités politiques au niveau de cette salle.«L'attitude des autorités publiques qui consiste à saborder les initiatives de l'opposition par des blocages et tracasseries administratives prouve que le pouvoir est paniqué», indique le communiqué de ce parti.Une polémique similaire a marqué la conférence de la Cldt du 10 juin dernier. Faute de quitus de l'établissement où devait se tenir cette rencontre, en l'occurrence l'hôtel Hilton, la Cldt a dû transférer cette rencontre vers un chapiteau jouxtant l'hôtel Mazafran de Zéralda. Par ailleurs, une nouvelle mouture de la plate-forme a été élaborée par la commission politique de la Cnltd la semaine dernière, à la lumière des recommandations de la conférence nationale sur la transition démocratique tenue le 10 juin dernier à Zéralda. Ainsi, Abderezzak Makri, Mohcine Belabbas, Mohamed Douibi, Soufiane Djilali, Abdallah Djaballah et Ahmed Benbitour devaient examiner et adopter le nouveau document auquel sont apportés quelques aménagements. Les propositions ayant fait le consensus ont été intégrées à la plate-forme à l'exemple de la question de la Réconciliation nationale ou encore le dossier de la corruption dont il a été relevé la nécessité d'engager le plus large débat avec le peuple.L'un des axes principaux de ces amendements se rapporte aux dossiers relatifs à la Réconciliation nationale et à la corruption. Ces deux sujets ont été intégrés au volet relatif à «l'ouverture du dialogue avec la société», indique-ton. Les deux thèmes figurent de ce fait sur la liste des dossiers qui seront soumis au débat public.Des conférences thématiques inhérentes seront également tenues. La validation des amendements apportés à la plate-forme initiale par une commission restreinte et les préparatifs de cette première conférence thématique qu'animera l'ancien ministre de la Communication, Abdelaziz Rahabi, ont été à l'ordre du jour de la réunion de la Cnltd tenue mercredi dernier au siège national du MSP.


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