Algérie

La classe politique réagit



Comme cela était attendu, le Conseil constitutionnel a officiellement annoncé l'annulation de l'élection présidentielle prévue pour le 4 juillet 2019, après le refus des deux candidatures, recueillies le 25 mai dernier. L'annonce a immédiatement suscité des réactions vives.Le Front de l'Algérie Nouvelle favorise l'option du dialogue
Pour le président du FAN, Djamel, Benabdeslam, l'urgence est d aller vers le dialogue national «il est indispensable de poursuivre les consultations et de favoriser le dialogue avec tous les acteurs de la scène politique, en vue de constituer la commission indépendante pour l'organisation et le suivi de l'électionprésidentielle, mais sans le gouvernement Bedoui».
Le FFS met en garde sur le maintien de Bensalah
«Cette énième parade désespérée ne fera que renforcer notre engagement et celui du peuple algérien à entretenir cette formidable révolution afin d'imposer la véritable issue à ce marasme politique qui passera inévitablement par l'amorce d'une transition démocratique», écrit le FFS dans un communiqué signé par Hakim Belahcel, Dans ce sillage, le premier secrétaire national du FFS estime que «le pouvoir réel a été contraint d'annuler le simulacre électoral. Pourtant, le FFS avait alerté, à temps, sur le danger et l'impossibilité d'imposer un autre coup de force électoral à un peuple résolu à parachever sa révolution et la faire aboutir à une transition démocratique, prélude à l'avènement de la deuxième République», il conclut cependant, que «ce recul significatif des décideurs est la consécration de plusieurs semaines de mobilisation et de détermination populaires. C'est un autre acquis à mettre en valeur et à consolider. Le chemin reste encore long pour concrétiser toutes les revendications légitimes du peuple algérien».
Le RAJ «une victoire importante, mais pas définitive»
«Un autre acquis de la mobilisation pacifique des Algériennes et des Algériens, le pouvoir a été dans l'obligation d'annuler une autre fois l'élection présidentielle, le Conseil constitutionnel vient d'annoncer l'impossibilité de la tenue de l'élection présidentielle en date du 4 juillet. C'est une victoire importante, mais elle n'est pas définitive, car le pouvoir va malheureusement continuer à imposer sa feuille de route avec un autre probable report de cette élection avec les mêmes mécanismes et symboles de ce système rejetés par le peuple bien que la Constitution algérienne n'ait pas prévu cette situation inédite en Algérie. Le pouvoir doit se rendre compte que l'élection présidentielle n'est pas une fin en soi et ne constitue pas une solution à la crise politique que vit l'Algérie, la période de transition démocratique est inéluctable. En parallèle, la mobilisation pacifique et permanente doit se poursuivre, c'est notre seul garant face à ce pouvoir qui continue à ignorer le peuple algérien et son aspiration à la liberté et à la démocratie.»
Le MSP: «Bedoui et Bensalah ont échoué»
Pour Nacer Hamdadouche, «le report de l'élection présidentielle, est une décision du peuple algérien, avant d'être une décision du Conseil constitutionnel. car la légitimité populaire prime sur celle de la Constitution, et les jours ont démontré que Bedoui et Bensalah ont échoué dans l'organisation de l'élection présidentielle.


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