Algérie

La classe politique doit faire l'économie d'un populisme facile qui tourne le dos aux réalités amères du moment



La métamorphose de la pratique politique ne doit-elle pas pour la bonne cause inciter à puiser dans un répertoire où ce qu'il a y de concret devrait être répandu dans l'opinion ' Une source idéale pour inventer ce qui peut-être positivement absorbé par les citoyens. Ce dernier a grande soif qu'on lui présente un éventail très large touchant surtout à la sphère économique et tout ce qui est réflexion pour l'amélioration sociale, mais aussi d'amarrer cette économie aux changements financiers et économiques qui se font sur la scène internationale. Le citoyen préfère que ces perspectives qui donneront plus de solidité sur le plan national et international, soient incluses dans les programmes des partis pour lui être expliquées dans les détails. Elles sont considérées comme le propre d'une politique en la matière et qui se veut d'aller au fond des problèmes économiques et sociaux. Curieux à tel point, le citoyen appréhende à succomber dans un discours linéaire qui ne fait pas dans la créativité ni ne s'engage à relever les défis économiques. Le problème le plus difficile, comme dans la plupart des pays, est d'ordre économique. Un ordre de la plus grande consistance et de la plus grande attention pour les peuples, parce que son évocation constitue en de pareils événements électoraux un défi pour la continuité créatrice du développement durable. Expliquer le devenir économique et les moyens de sa croissance devant le peuple et dans les lieux publics, équivaut à croire à cette capacité de refondation économique. C'est pourquoi ces élections législatives sont considérées comme une occasion de rencontre avec le destin économique et social du pays ainsi que l'ouverture d'un espace propice à la réflexion dans ce domaine. A travers cet espace et son leadership économique, le citoyen est en droit d'attendre qu'on lui définisse son destin et son bien-être. Reste à savoir comment le discours économique sera distillé au public. Une préoccupation de ce qu'est le pays dans ce domaine et son devenir et qui intéresse tout le peuple. Le mot n'est pas exagéré, l'Algérie ne doit pas perdre son esprit économique dans des palabres. Le côté de l'option libérale doit être justement implanté au c'ur même des thèmes de cette campagne électorale parce que, justement, il y a un programme national de développement. Un vaste précédent de référence pour la suite de la croissance et des indicateurs macroéconomiques. La continuité de ce programme est un défi historique aux mains de cette nouvelle génération de politiciens. Ceux-ci seront-ils capables d'assumer cette tâche gigantesque ' Certainement, il y a encore un long chemin à parcourir. Faut-il au moins penser que ces perspectives ne sont pas totalement grises. Le développement continu non seulement dans le domaine sociopolitique mais aussi dans le domaine d'un nouvel esprit de comportement envers les exigences de la société, est une aubaine qui s'offre à tout le monde pour contribuer à ce que l'Algérie trouve sa personnalité économique et par conséquent son bien-être et son projet de société. C'est dans ce contexte particulier que devrait, en tout cas, se manifester le sérieux et la crédibilité de ceux qui désirent être les représentants du peuple. Le citoyen légitimement choqué jusqu'à présent par un discours à sens unique souvent versé dans la critique destructive des acquis de la Nation, semble s'attacher davantage aux questions qui consolident et préservent son avenir. Encore faut-il que les politiques soient conscients. Quoi qu'il en soit, dans le paysage politique national fortement obscurci par les " vapeurs " politiciennes, l'aspiration du citoyen à, elle aussi, le mérite de la clarté. On me peut quand même pas chercher la légitimité populaire et négliger les indicateurs à faire valoir pour construire les exigences du développement national. Car, l'Algérie est dans l'obligation de préparer coûte que coûte son avenir économique et construire une croissance profitable et satisfaisant une société moderne qui évolue déjà et qui devrait évoluer davantage dans un environnement difficile après le pétrole et le gaz et, où le développement sera le résultat de luttes quotidiennes. En optant pour l'adaptation de son économie à l'après-pétrole, l'Algérie prend donc une assurance sur son avenir. Le mérite est de le faire à temps. Si cet avenir est en jeu au regard de la conjoncture internationale défavorable, la classe politique doit faire l'économie d'un populisme facile qui tourne le dos aux réalités amères du moment.


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